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La directrice artistique de la Compagnie « Les bijoux indiscrets », Claire Bodin, ne pouvait pas choisir meilleure date que le 8 mars, Journée internationale de la femme, pour inaugurer ce festival. C'est une idée qu'elle porte en elle depuis longtemps: faire découvrir l'immense corpus d'œuvres féminines gardé jusque là dans le secret ou méconnu du public.
Des centaines de femmes, considérées comme compositrices mineures, ont écrit sur des partitions dans l'ombre des grands génies (tous masculins) que nous connaissons tous! Ce festival veut témoigner « des difficultés qu'ont eu ces compositrices que l'on préférait au salon à chanter et jouer du piano, ou à la cuisine... plutôt qu'à la tête d'un orchestre symphonique ou à composer des quatuors à cordes ».
C'est cette injustice que Claire Bodin veut réparer en nous faisant découvrir en musique « ces silencieuses présences féminines ».
Pour cette première soirée quatre compositrices, dont le talent fut tout de même reconnu à leur époque, étaient à l'honneur: Louise Farrenc (1804-1875), Marie Jaëll (1846-1925), Mel Bonis (1858-1937) et Cécile Chaminade (1857-1944). Et pour l'interprétation: Amanda Favier et son violon Matteo Gofriler de 1723, Ingrid Shoenlaub et son violoncelle du 18ème siècle et Sarah Lavaud au piano.
Prochaine date du festival:
Jeudi 10 mars, 20h30, « Romances et mélodies » Théâtre Marc Baron, Saint-Mandrier
Renseignements: www.lesbijouxindiscrets.org