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Le 29. avril 2012 à 19h27

Six Fours Journée de la déportation Emouvant hommage aux victimes du nazisme

La cérémonie organisée au monument aux morts à l'occasion de la journée nationale de la déportation fut digne et belle mais boudée du public.

Entourés du député-maire et d'André Monchablon, deux élèves de Reynier on lu le manifeste de cette journée

Entourés du député-maire et d'André Monchablon, deux élèves de Reynier on lu le manifeste de cette journée

Où étiez-vous, ce matin, Six-Fournais ? En tous cas pas au monument aux morts pour rendre hommage à tous ceux qui, au cours de la deuxième guerre mondiale, ont souffert, ont péri pour la plupart, dans les camps de concentration organisés par le nazisme. Oh, bien sûr, il y avait une poignée de porte-drapeaux soucieux de maintenir le devoir du souvenir, une belle brochette d'élus ceints d'écharpes tricolores, les représentants des corps constitués en uniforme, la Philharmonique six-fournaise pour interprêter avec brio La Marseillaise ou le Chant du Marais, l'hymne commun aux déportés du monde entier, deux collégiens de Reynier fiers de représenter la jeunesse. Mais de population, point ou si peu! C'est dommage car cette cérémonie commémorative de la libération des camps de concentration fut belle, émouvante, instructive et pas lassante du tout!
Après un rassemblement derrière l'hotel-de-ville et un petit défilé passant par la place des Poilus, tous les participants prirent position autour du monument aux morts pour assister au dépot de deux gerbes, l'une portée par Jean-Sébastien Vialatte et son adjointe Dominique Ducasse au nom de la municipalité, l'autre par André Monchablon, représentant la section locale de la FNDIRP (Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes) et de l'UNADIF (Union Nationale des Associations de Déportés Internés et Familles), encadré par Sarah Ferro et Alexandre Chabert, les deux collégiens qui avaient accepté de représenter leur génération lors de cette commémoration. Ce furent d'ailleurs eux qui furent invités par Antonin Bodino, adjoint, et Alain Trillat, traditionnel maître de cérémonie, à lire le manifeste de cette journée appelant les nouvelles générations à ne jamais oublier cette effroyable tranche de l'histoire.
Dans une courte allocution, Jean-Sébastien Vialatte, député-maire, souligna aussi ce devoir de mémoire : "nos jeunes sont tous des enfants et des petits-enfants de déportés, de victimes de cette tragédie, la plus grande qu'ait connue l'humanité...".
Il fut relayé par André Monchablon qui rappela qu'il était l'un des derniers survivants de ces millions d'êtres humains "victimes d'un régime cruel, malfaisant, odieux". Il remercia aussi la Philharmonique, à travers son président Gilles Saldo et son chef Daniel Tasca, pour avoir mis à son répertoire ce "chant des Marais" né en 1933 dans le premier camp de concentration ouvert par les Nazis et qui devint cet hymne de l'univers concentrationnaire.
Une vibrante Marseillaise clôtura cette cérémonie qui se prolongea autour d'une table apéritive dressée dans la cour de l'école toute proche.

Incident dans le cortège: Frédéric Boccaletti porte plainte


Frédéric Boccaletti, conseiller régional, nous informe qu'il porte plainte contre le député-maire de Six-Fours pour injure publique. Dans une lettre au Procureur de la République, le candidat du Front National aux prochaines élections législatives explique : "lors de cette cérémonie, le Député-maire Monsieur Jean-Sébastien Vialatte a soudainement interrompu le défilé et m’a interpellé en déclarant publiquement : « c’est
insupportable, il y a un négationniste au premier rang ». Il a, à ce moment-là, demandé à deux élus de passer devant moi : Madame Claudine Burgot et Monsieur Jean-Yves
Draveton. Ayant eu la confirmation qu’il s’adressait bien à moi, nous avons eu ensuite l’échange suivant :
FB : Vos propos sont honteux à mon encontre et je déposerai plainte.
- JSV : Pas de problème, je le confirmerai, vous êtes un négationniste...".

, le 29 avril 2012

Autres photos:

Le départ du défilé dans la ville Les porte-drapeaux étaient en tête du cortège Arrivée sur l'esplanade du monument aux morts La Philharmonique donnait le ton
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