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Le 4. août 2016 à 10h04

Six Fours Foi JMJ : de merveilleuses rencontres

Les 17 jeunes Six-Fournais partis aux JMJ sont de retour. Nous les avons rencontrés à l'église Ste Anne, épuisés mais heureux.

Les jeunes partis aux JMJ et leurs responsables. Tous les Français portaient des marinières différentes pour chaque diocèse.

Les jeunes partis aux JMJ et leurs responsables. Tous les Français portaient des marinières différentes pour chaque diocèse.

Ils sont arrivés mardi à 13h, après 24 heures éreintantes de car à travers l'Europe. Comme eux, deux millions et demi de jeunes viennent de participer aux JMJ à Cracovie en Pologne. La France était en quatrième place des délégations mondiales après la Pologne, l'Italie et le Brésil et le diocèse de Fréjus-Toulon était la seconde délégation française avec 1200 jeunes.

Les JMJ ont lieu une fois sur deux en Europe. Il faut normalement être majeur pour y prendre part, mais certains diocèses, dont celui de Toulon-Fréjus, ont accepté de baisser l'âge de participation pour le plus grand bonheur de ces jeunes Six-Fournais entre 15 et 19 ans. Ils se sont rendus en Pologne à 17, dont 5 garçons, et leurs accompagnants: deux prêtres brésiliens Augusto et Rafael, le séminariste Gabriel, la sœur Nelisa et la responsable de l'aumônerie Elena Vallade.

Une expérience culturelle sans pareil


Les jeunes sont restés deux semaines en Pologne. La première semaine, priorité a été donnée au tourisme. Ils ont visité les sanctuaires de Kalvaria et de Częstochowa et Auschwizt-Birkenau « pour le devoir de mémoire », explique Dany Cayol.

Logés chez l'habitant, ils ont goûté à tout, même aux soupes très épicées, et ont appris une dizaine de mots polonais: les fruits, bonjour, bonsoir, bonne nuit, s'il vous plaît, merci, je t'aime... L'accueil des Polonais a été exceptionnel. «  Ils nous ont soignés aux petits oignons », témoigne un jeune. « Ce sont des gens extraordinaires, on pouvait checker avec les policiers et les pompiers ! », renchérit un autre.« Nous avons pleuré au moment du départ, et eux aussi », confie l'accompagnatrice Elena.

Pourquoi les JMJ ?


De très belles rencontres aux JMJ la semaine suivante aussi, malgré des conditions éprouvantes : chaleur très lourde ou pluie diluvienne, emploi du temps très chargé et longues attentes à cause de la foule. « Mais la difficulté rassemble », commente ce jeune, philosophe.

Interrogés sur leurs motivations, les réponses fusent : « Pour renforcer la foi », « En réponse à l'appel du Pape », « Pour avoir du détachement », « C'était cool »… L'expérience humaine semble somme toute dominer : « Pour faire de belles rencontres. Nous avons trouvé des gens très ouverts. Tout le monde se parlait, voulait faire connaissance. Les gens se rajoutaient dans nos selfies, alors qu'on se serait fait jeter en France ! » D'autres réponses sont plus inattendues : « Il y avait de supers Pokémons ! » Pauline conclut : « Nous nous sommes aperçus que nous ne sommes pas les seuls à vivre la foi dans le monde. »

Dziękuję !


Les jeunes et les accompagnants ont ensuite offert à Dany Cayol des présents polonais pour la remercier d'avoir organisé ce voyage. « Grâce à toi nous avons réussi à réaliser notre rêve d'aller aux JMJ », a dit le père Rafael. « Je les ai poussés et suivis à distance », a répondu modestement Dany. Et tous ont remercié le maire en polonais ! En effet, sans les 4 500€ de la municipalité, ce voyage n'aurait pas pu être possible.

C'était le voyage d'adieu pour ce groupe de jeunes se retrouvant à l'aumônerie tous les vendredis depuis des années. Certains, ayant passé leur bac, s'envoleront vers d'autres cieux à la rentrée. Le temps est maintenant aux vacances, mais le rendez-vous est pris pour dans trois ans, en 2019, pour les JMJ du Panamà ; « Nous irons tous ! »

, le 04 août 2016

Autres photos:

Dany Cayol remerciée pour avoir organisé et piloté ce voyage à distance. De gauche à droite, la responsable de l'aumônerie Elena Vallade et les deux prêtres brésiliens Augusto et Rafael,
Dany Cayol remerciée pour avoir organisé et piloté ce voyage à distance.