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A 22h45, la gérante du Bar central Béatrice, qui habite au-dessus de son débit de boisson, a entendu du bruit. "J'ai regardé, mais il n'y a avait rien ni devant, ni dans la cour de derrière." A 23 heures, la voisine l'appelle pour l'informer des dégâts. Les gros pots de fleurs de la ville devant le bar ont été entièrement détruits. "Tout s'est donc passé très vite", dit-elle. Béatrice appelle la police, à qui elle demande de regarder les caméras de surveillance. "Il n'y en a pas assez! Si on ne voit rien, à quoi servent-elles?", s'agace-t-elle. Elle et son mari Raymond attendent maintenant le résultat de l'enquête.