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Estelle et Djami, deux six-fournaises ayant l'habitude de parcourir les sentiers de Notre Dame du mai nous ont emmené sur un sentier où les décharges sauvages sont légions, et cela ne date visiblement pas d'hier. Elles s'y sont rendues voilà un mois, et mercredi lors de notre venue certains objets encombrants comme des bidets n'y étaient plus. Mais il y avait encore de quoi voir au sein de ce musée des horreurs situé à une dizaine de mètres avant la citerne verte, et à peine une quinzaine de mètres de la route. On découvre d'abord des pare-chocs, des pneus, des morceaux de carcasses de voitures. Il y a aussi de vieux pots de peintures rouillés, là une douille à côté d'une machine à coudre. Plus loin des plaques visiblement en amiante, des vêtements déchiquetées, des chaussures, des gravats, des sacs de maçonnerie... La liste est très longue, et certains ont entreposé leurs déchets verts, pourquoi pas, le lieu semble avoir pris l'allure d'une déchetterie bis, un peu plus ou un peu moins... On se doute que certains déchets ne peuvent être le fait que d'entrepreneurs, et d'autres de particuliers, du vrai cynisme, il n'y a pas de petites économies... Et tant pis pour la nature et pour ceux qui aiment s'y balader.
A l'heure du développement durable et du tapage autour du tri sélectif dans toutes les communes, on peut s'interroger si cela ne sera jamais qu'un écran de fumée avec autant de pratique peu scrupuleuse et si nombreuse, à moins que la bonne conscience suffise à chacun...

Il y en a pour tous les goûts.