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Le Massif du Cap Sicié est devenu un site Natura 2000 en 2003, sous la tutelle de TPM. Il comprend la forêt de Janas coté La Seyne/Mer jusqu’à Fabregas et la forêt de Six-Fours, coté Six-Fours, jusqu’au Brusc. Ce joyau entre terre et mer est un véritable poumon, mais aussi une réserve naturelle d’une qualité exceptionnelle, pour la faune et la flore.
Pendant des années, ce classement Natura 2000, n’a eu que peu de conséquences pour les utilisateurs, et ils sont nombreux, que sont les chasseurs, les randonneurs, les Vttistes, les cavaliers et les simples promeneurs. Tout le monde vit en harmonie et se côtoie dans un certain équilibre, sur ce terrain de jeu unique.

La faute au VTT ?

Recevant de plus en plus de lettres de plaintes de la part d’utilisateurs du massif, TPM a dû alors réagir et a lancé une réflexion avec tous. La plupart des doléances venait de personnes qui se perdaient dans la forêt à cause du manque de balisage, puis de plus en plus pour se plaindre de l’utilisation sauvage et intense qu’en font les Vttistes les plus sportifs. Ces derniers ont semble-t-il taillé de plus en plus de chemins dans la végétation, créant de nouveaux lits pour les ruisseaux et écoulements d’eau pluviales. Ces pistes se ravinent de plus en plus, modifiant l’équilibre de la nature.

La flore et la faune en question

L’étude de la flore et de la faune du Massif du Cap Sicié a débutée en 2009 pour se terminer en 2012. C’est le 22 juin 2012 qu’a eu lieu la première réunion avec presque tous les acteurs de la forêt, pour prendre connaissance du document officiel et faire un premier plan d’utilisation de l’endroit. Si je dis presque, c’est parce qu’il manquait alors des représentants du monde équestre. Avec quatre clubs et de nombreux propriétaires, ce sont tout de même près de 200 chevaux, qui avaient alors été répertoriés… Ce premier plan tracait en fait les grandes lignes de ce que seront les pistes utilisables par les piétons, les cyclistes et les autres (?), sachant que certaines sont mixtes. Le but étant de limiter l’utilisation du massif et surtout de protéger les zones fragiles. Lorsqu’il sera affiné, les représentants de TPM et de l’ONF, iront alors sur le terrain pour valider le projet.

Méfiance pour les uns…

Pour cette seconde réunion de travail, ils étaient donc tous là, cavaliers compris. Marion Clément de TPM était entouré d’une représentante de la mairie de La Seyne et d’Hervé Fabre, délégué à la gestion des plans d’eau de la mairie de Six-Fours. Après les explications de Marion Clément, c’est ce dernier qui a pris la parole : « Notre but est de protéger le patrimoine forestier. Aujourd’hui, les VTT sont tolérés, mais comme tout véhicule, ils sont théoriquement interdits… ». Certains membres de clubs Vttistes s’élevèrent alors contre le projet avec virulence, mais se calmèrent rapidement.
La crainte de beaucoup d’entre eux semble être un encadrement trop rigide qui casserait alors l’équilibre entre tous les utilisateurs, mais beaucoup s’accordent à dire qu’il faut sauvegarder ce joyau…
Le feuilleton est loin d’être terminé. Une prochaine réunion devrait se tenir en avril prochain, mais à l’heure actuelle aucun planning n’est fait et personne ne peut dire quand se clôturera ce dossier…