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Erik Tamburi divise : ses adversaires de la majorité municipale le décrivent comme un trublion sautant sur toutes les occasions pour porter la contradiction au sein de l'assemblée communale et ses partisans voient en lui un justicier, un courageux redresseur de torts.
Mais Erik Tamburi sait aussi rassembler si l'on en juge par l'affluence qui avait envahi la salle de la Maison du Patrimoine au Brusc samedi soir, tout le monde n'ayant même pas pu trouver place et suivant, dehors, la première réunion publique du candidat à l'élection cantonale des 20 et 27 mars.
Certes le candidat désigné par le Nouveau Centre, qui fait équipe avec Stéphanie Brun, une amie qui n'a jamais été candidate, avait accueilli quelques-uns de ses amis au premier rang desquels Arthur Paecht, le député suppléant de ... Jean-Sébastien Vialatte. Mais il y avait dans la salle beaucoup de visages inconnus venus là en curieux ou en sympathisants de ce conseiller municipal de 37 ans toujours plein de fougue et d'attachement à la vie publique bien qu'il ait été élu pour la première fois en 1995 sur la liste du maire actuel.
Dans son allocution Erik Tamburi s'attacha à démontrer d'abord que, s'il était élu, il jouerait un rôle de modérateur pour éviter à l'avenir que les erreurs du passé soient renouvelées et ferait entendre une autre voix de droite de la ville. Il s'appuya sur le cas de la route départementale 559 traversant Six-Fours : après des travaux qui furent interminables, on se retrouve avec un axe dont les étranglements sont sources de maints embouteillages. Et pour que le projet de la restructuration de l'avenue de la Mer ne conduise pas à d'autres errements, il propose une phase de concertation avec la population.
Pour les collèges, autre domaine contrôlé par le Conseil général, il aimerait une amélioration dans deux domaines : celui des repas par la mise en place d'une charte "bio", et celui de la sécurité en étudiant avec les parents d'élèves la mise en place d'une vidéo-surveillance aux abords des établissements pour éviter les risques de racket. Quant à l'aide sociale, du ressort également de l'assemblée départementale, il n'en toucha que deux mots, se réservant d'aborder en profondeur ce sujet essentiel lors de sa prochaine réunion publique, le vendredi 25 février à 18 heures à la salle Scarantino, halle du Verger.
La deuxième partie de son intervention, il la consacra à son action pour dénoncer les irrégularités qu'il a constaté et dénoncé à la justice dans la gestion municipale, rappelant à son auditoire les nombreuses procédures en cours concernant notamment la régie de l'eau ou "les voix du Gaou" et il invita ses auditeurs à consulter, pour de plus amples informations, le site qu'il a mis en place avec ses amis www.83140info.com.
Enfin il donna la parole à la salle et répondit aux interrogations de plusieurs intervenants.