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Né en 1930, cet ancien médecin des Hôpitaux a eu une longue et riche carrière politique: maire de Bandol (1983-1995), maire de la Seyne (2001-2008), député UDF (1978-1981) sur la 4ème circonscription, député UDF de la 7ème circonscription (1986-2002). Il fera d'ailleurs de Jean-Sébastien Vialatte son suppléant en 1997, avant de devenir à son tour son suppléant en 2002, date de la première élection de Jean-Sébastien Vialatte aux législatives mais, depuis, l'heure n'est plus vraiment à l'amitié. Dans ce long parcours, Arthur Paecht sera aussi vice président du conseil général du Var (1985-2008) ou encore vice-président de l'assemblée nationale (en 1998). Et, jusqu'à la démission du gouvernement Fillon, il était chargé de mission auprès du ministère de la Défense, tout en continuant de siéger au conseil municipal de La-Seyne en tant que conseiller municipal d'opposition.
Ce dernier expliquait sa démarche: "je ne suis pas en campagne pour témoigner, je suis libre, je n'ai aucun engagement vis à vis de personne. J'ai des choses à défendre, des idées à faire part. Dans la période dans laquelle nous vivons, l'assemblée nationale a besoin de gens expérimentés, j'ai une expertise utile. Je serais certes un député d'opposition, mais constructif, pas aveugle".
Il présenta sa vision du rôle du député: "il ne faut pas dire n'importe quoi, un député ne peut s'ingérer dans la vie des communes. Si j'ai une idée je la soumets au maire, c'est notre interlocuteur. D'autre part je veux aussi souligner que je suis ouvert à tout débat d'idées, je ne refuserai aucune invitation". Il a fait preuve de détermination durant cette présentation, tout en faisant part de son désir de transmettre. Les administrés connaîtront d'ailleurs prochainement les motivations de sa candidature et les grandes lignes de son programme.
Erik Tamburi sera son suppléant
C'est une figure bien connue à Six-Fours, et qui ne ménage pas son maire. Conseiller municipal d'opposition sous l'étiquette du Nouveau centre, on pouvait penser benoîtement que ce choix faisait partie d'une envie de "contrarier" Jean-Sébastien Vialatte. Arthur Paecht s'échinera à expliquer le sens de ce choix, parfois avec une certaine ironie: "tout d'abord, je tiens à rappeler que c'est Jean-Sébastien Vialatte qui m'avait présenté ce jeune homme qu'il trouvait très bien! Il voulait que je l'initie aux travaux parlementaires". On aura saisi l'ironie de cette histoire, et Arthur Paecht de poursuivre: "monsieur Tamburi mène un combat qui est le sien à Six-Fours, mais cela n'a rien avoir avec les législatives. Par contre il est majeur et il est libre, il est dans un combat virulent qui ne serait pas le mien, mais je n'ai pas à me mêler des affaires municipales". Il justifia aussi ce choix, pour avoir un représentant dans la seconde plus grande commune de la circonscription: "Erik Tamburi est expérimenté, il est en plus élu et mène un combat contre la corruption. C'est un choix d'intelligence, sur la compétence, la jeunesse et un même partage des valeurs".
Erik Tamburi ne manqua pas de dire du bien de son candidat: "j'ai vu son efficacité à Paris, et je pense que sur certains grands sujets comme la LGV il nous faut quelqu'un qui puisse ouvrir les portes des ministères. On a besoin d'un député avec de la subtilité, qui pèse".
Quelques grands sujets ont été abordés
Concernant le Front National, Arthur Pecht se dit en désaccord avec les prises de position de ce parti, mais entend vouloir comprendre pourquoi certains votent pour lui: "il y a un travail à faire sur ce sujet".
Pour la maternité, il élargit le problème à l'hôpital de La-Seyne qui est en train "d'être déshabillé": "on a besoin d'un pôle de qualité à La-Seyne". Et d'évoquer les séries de responsabilité dans cette histoire, mettant aussi en cause le corps médical: "ce ne sont plus des médecins mais des techniciens"