Jour de la rentrée scolaire, jeudi dernier, les parents d'élèves de l'école primaire des Lônes ont appris qu'un poste pouvait être supprimé. Vendredi, s'était la mobilisation générale et enseignants, parents et également enfants ne pouvaient admettre qu'une des sept classes soit supprimée.
Les enfants avaient déjà fait connaissance avec leur instit et avaient reçu livres et cahiers. On imagine la surprise des enfants et le coup de bambou de l'institutrice lorsqu'ils ont appris que leur année de cohabitation allait s'achever là. Au passage, soulignons que l'institutrice était en poste dans cet établissement depuis plusieurs années.
Immédiatement une mobilisation générale avec banderoles a lancé une action avec l'union de toutes les associations de parents d'élèves.
Par une lettre à l'Inspection d'académie, Jean-Sébastien Vialatte, député-maire, a assuré de son soutien les parents d'élèves et les enseignants. Durant le week-end, la pression n'a pas baissé. Dimanche, au marché des Lônes, une pétition a été signée par près de 700 personnes et lundi matin, les parents se sont retrouvés à l'école pour occuper les lieux.
Les enfants sont restés dans la cour tandis que certains parents discutaient avec Pierre Bardes, conseiller municipal P.S.et M. Pille, secrétaire de section. Pour eux, si l'Académie en est venu à supprimer une classe, c'est en raison de la politique du maire qui « refuse l'installation de jeunes actifs sur la commune en ne créant pas assez de logements sociaux. De ce fait le nombre d'enfants scolarisés n'augmente pas ». Ils ne manquent pas également de mettre en cause l'Éducation nationale qui a une fâcheuse tendance à appliquer des règles de calcul dignes des meilleurs technocrates.
Vers 9 heures une délégation s'est rendue à Toulon pour être reçue par l'Inspection académique et agir sur le Comité technique paritaire départemental. Sans doute l'intervention du maire a-telle porté ses fruits, ou bien les calculateurs de l'Inspection académique ont retrouvé le bon sens... quoiqu'il en soit le poste a été maintenu. De toutes les manières, avec l'arrivée pour la rentrée prochaine des maternelles, il aurait sans doute fallu recréer ce poste.
« C'est une victoire », nous disait une parent d'élève membre de la délégation. « L'école Reynier a eu moins de chance. Un poste a été supprimé, mais au moins, tout le monde était au courant depuis le mois de juin... Ici, il aura fallu attendre la rentrée... »

Vendredi, Jean-Sébastien Vialatte a envoyé un courrier à l'Inspection d'académie. Lundi, Pierre Bardes, élu de l'opposition municipale (PS) est venu à la rencontre des parents d'élèves et des enseignants.