Six Fours Culture Des épaves du… Cap Nègre au Cap Sicié
Les amis de Jean Sébastien Vialatte ont organisé samedi une conférence avec Gérard Loridon, ancien plongeur et fondateur du musée Frédéric Dumas. L’exposé a permis de faire un tour d’horizon des épaves connues… et mystérieuses.
Nadine Espinasse et Gérard Loridon
Nadine Espinasse, présidente de l’association, a mis en place une série de conférences aux thèmes variés, qui se déroulent dans le local des Amis de Jean-Sébastien Vialatte au centre-ville. De nombreux élus étaient présents pour assister à cette conférence où l’histoire frappait parfois aux portes de notre imagination. À travers des anecdotes et la projection des gravures réalisées par Dany Loridon, l’exposé de Gérard Loridon a captivé son public.
Il y a en a des épaves, de toutes les époques, sur les 18 km du littoral six-fournais. Gérard Loridon a débuté sa conférence en racontant son arrivée au Brusc en 1954, et sa passion pour la recherche archéologique sous-marine. Il en a fait des découvertes, comme des tuiles Massaliètes, datant du IVème siècle av JC. Il évoqua l’épave antique découverte par Frédéric Dumas (700-480 av JC) située à la balise des Magnons, qui abritait des lingots de plomb grecs, des tiges d’aurichalque, « l’or des atlantes ». Les passionnés de notre histoire communale comme André Mercheyer ont écouté avec attention lorsqu’il aborda la fameuse « bataille de Tauroentum », qui se serait déroulée dans la baie du Brusc en 49 av J-C. Ce fût un affrontement entre la flotte de Pompée, aidée par les Massaliètes, et l’escadre de Brutus qui remporta la victoire. Il raconta de nombreuses anecdotes et ne fit pas l'impasse sur « les épaves mystérieuses.. connues ou inconnues », citant la fameuse « épave des verres », « la Minerve », « le Tonkinois »… et dira que les eaux du littoral recélaient encore de secrets, d’autant plus que trônent des épaves à des profondeurs, difficilement atteignables.
Six-Fours a sa place
Avant de conclure sa conférence, Gérard Loridon a souligné « le patrimoine historique de Six-Fours dans l’histoire de la plongée sous marine ». Ainsi Louis De Corlieu, officier de Marine, habitait au Brusc, et fût l’inventeur des palmes. D’autre part le premier film français sous-marin, « par dix-huit mètres de fond » a été tournée en 1942 aux Embiez. Réalisé par Jacques-Yves Cousteau, avec Philippe Taillez et Frédéric Dumas, ce film surprenant et novateur a marqué les esprits. La plaque commémorative de ce tournage a d’ailleurs été posée au Gaou sous le mandat de Jean-Sébastien Vialatte, à l'initiative de Gérard Loridon.
Un littoral riche d’histoire
Il y a en a des épaves, de toutes les époques, sur les 18 km du littoral six-fournais. Gérard Loridon a débuté sa conférence en racontant son arrivée au Brusc en 1954, et sa passion pour la recherche archéologique sous-marine. Il en a fait des découvertes, comme des tuiles Massaliètes, datant du IVème siècle av JC. Il évoqua l’épave antique découverte par Frédéric Dumas (700-480 av JC) située à la balise des Magnons, qui abritait des lingots de plomb grecs, des tiges d’aurichalque, « l’or des atlantes ». Les passionnés de notre histoire communale comme André Mercheyer ont écouté avec attention lorsqu’il aborda la fameuse « bataille de Tauroentum », qui se serait déroulée dans la baie du Brusc en 49 av J-C. Ce fût un affrontement entre la flotte de Pompée, aidée par les Massaliètes, et l’escadre de Brutus qui remporta la victoire. Il raconta de nombreuses anecdotes et ne fit pas l'impasse sur « les épaves mystérieuses.. connues ou inconnues », citant la fameuse « épave des verres », « la Minerve », « le Tonkinois »… et dira que les eaux du littoral recélaient encore de secrets, d’autant plus que trônent des épaves à des profondeurs, difficilement atteignables.
Six-Fours a sa place
dans l’histoire de la plongée
Avant de conclure sa conférence, Gérard Loridon a souligné « le patrimoine historique de Six-Fours dans l’histoire de la plongée sous marine ». Ainsi Louis De Corlieu, officier de Marine, habitait au Brusc, et fût l’inventeur des palmes. D’autre part le premier film français sous-marin, « par dix-huit mètres de fond » a été tournée en 1942 aux Embiez. Réalisé par Jacques-Yves Cousteau, avec Philippe Taillez et Frédéric Dumas, ce film surprenant et novateur a marqué les esprits. La plaque commémorative de ce tournage a d’ailleurs été posée au Gaou sous le mandat de Jean-Sébastien Vialatte, à l'initiative de Gérard Loridon.
Traste, le 04 avril 2010
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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