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Mireille Vercelino, la présidente de l’association, recevait la jeune philosophe passionnée de Nietzsche et Hegel, pour une présentation de son premier long métrage : « Jeunesse ».
La séance débuta par un hommage à son père Louis Malle avec la projection du film culte de la fin des années 50 « Ascenseur pour l’échafaud ». En préambule, la fille du réalisateur insista sur la qualité de la bande musicale improvisée sur les images du film et interprétée par Miles Davis, et plus généralement sur l’importance du choix des musiques dans l’œuvre du cinéaste. Une œuvre classique demeurée d’une grande modernité.

Justine Malle au micro

Après un court intermède, Justine Malle nous présenta le synopsis de son film réalisé en 2011 et sorti sur nos écrans au début de l’été dernier : « ce n’est pas un film sur Louis Malle, c’est l’histoire du comportement singulier d’une jeune fille face à la maladie de son père; un film fiction mais aussi largement autobiographique.. »
Dès les premières images, le film évoque avec subtilité et pudeur, l’ambivalence des sentiments de l’héroïne face à la mort imminente de son père. La jeune femme refuse de voir décliner un être aimé, en détresse, elle se réfugie dans un comportement agressif, incapable d’être dans l’accompagnement et la tendresse.
A l’issue de la projection, l’émotion était perceptible dans l’assistance. Justine Malle s’est alors rapprochée des spectateurs pour évoquer les conditions du tournage (avec très peu de financement), le choix des acteurs et pour échanger quelques propos sur le sens de cette première expérience cinématographique : « j’ai fait ce film d’instinct, à la suite d’une forte charge émotionnelle ». Elle confia avoir d’autres projets moins autobiographiques. La soirée s’est achevée sur un moment de détente et de convivialité autour d’un verre de l’amitié.

Les semaines à venir

Prochaines programmations : le 30 septembre ,l’association présente le film « Ini avan, celui qui revient » ,en partenariat avec L’ACID ; Le 7 octobre à la villa Nurraghes un documentaire de Rodolphe Bonneau sur " Les grenouilles sur le toit" (pour les adhérents uniquement); Le 14 octobre en avant -première et en présence du réalisateur Bernard Sacia "Robert sans Robert" , projection ouverte à tous. Sans oublier les trois journées du 18, 19, 20 octobre en compagnie de Xavier Leherpeur.