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Ce conseil municipal a été l'objet de nombreuses digressions, comme le reproche de l'élu PS de ne pas avoir obtenu de salle pour les voeux de son parti tout en rappelant que le maire de la Seyne avait pourtant mis à disposition un lieu pour les voeux de Jean-Sébastien Vialatte: "c'est une drôle vision de la démocratie". Le maire de répondre: "je l'ai toujours fait, je ne mets à disposition aucune salle pour les partis, car je ne voudrais pas être obligé de le faire pour un parti en particulier".
Puis Philippe Comani (PS) mettra le sujet de la maternité sur la table: "la réduction des coûts, la rationalisation des dépenses ont entraîné la fermeture de la maternité de la Seyne". Et le maire de rebondir: "faux, c'est une question d'effectifs, plus personne ne veut être aujourd'hui obstétricien, il y a une pénurie". Et de mettre en lumière le problème du "numérus clausus" utilisé dans l'admission aux études médicales, définissant le nombre de médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, un nombre pourtant augmenté cette année.
Philippe Comani interroge: "vous êtes député, pourquoi ne pas avoir fait une proposition de loi?". Et le maire de dire: "les durées de formations sont très longues, ce ne sera pas demain que se résoudra le problème, vous le savez fort bien". Et de poursuivre: "la maternité de la Seyne ferme pour des raisons de sécurité et non pour des raisons financières. C'était une décision douloureuse mais raisonnable". Et de préciser qu'il y avait aussi une maternité à la Ciotat, qu'il ne fallait pas toujours penser et s'enfermer dans "son petit territoire". Philippe Comani de rétorquer: "il y avait quand même 1.400 naissances à la Seyne". Le maire: "il n'y a plus de plateau technique de bloc opératoire, c'est une question de sécurité pour les femmes qui accouchent". Philippe Comani: "notre collectif veut justement le retour du laboratoire, de la pédiatrie". Même si la fermeture semble acquise, le débat est loin d'être clos...