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Jean-Sébastien Vialatte n'a pas manqué de sollicitations en ce début de conseil! Sur son fameux tweet, c'est Philippe Comani (PS) qui mit les pieds dans le plat. Le député-maire renouvellera ses excuses envers "ceux qui avaient été réellement blessés par ses mots", tout en refusant tout étiquetage de racisme, renvoyant à ses engagements pour "Madagascar, le Burkina Faso, les femmes de la cité Berthe...". Il répètera également: "j'en ai assez qu'on cherche des excuses aux casseurs, comme j'en ai assez de ces politiques de repentance. Notre pays a un passé glorieux et a commis, comme d'autres parfois, des choses odieuses". Il montra du doigt ceux aussi qui faisaient de cette histoire "une exploitation politique".
Ensuite ce fût au tour de Josiane Tognetti de faire part de son mécontentement, cette fois sur la "Tribune libre" de Six-Fours magazine: "vous insérez des commentaires ironiques sur lequel on ne peut pas répondre, ou ajoutez des photos qui ne corroborent en rien nos propos". Elle parla de malhonnêteté et de mépris. Erik Tamburi ajoutant qu'il ne s'agissait plus de tribune de l'opposition "je n'y écris plus rien".
Autre digression, cette fois de Philippe Comani, sur les décharges illégales et le reportage récent de France 2: "pourquoi n'avez-vous pas voulu répondre aux questions des journalistes?" Le maire affirmera n'avoir reçu aucune demande d'interview des journalistes, ce que démentira Erik Tamburi. Et, sur le fond du problème et de ce fameux fragment de passerelle qui se trouve sur une propriété privée du côté du Mai, le maire dira: "l'expert n'a rien vu! C'est très curieux qu'une seule personne connaisse son emplacement", et il s'interrogea, en employant le conditionnel, sur le rôle de la propriétaire du terrain sur lequel il y eut des dépôts sauvages. Erik Tamburi lui répondit: "cela fait plus de 10 ans que dure cette histoire, vous le savez très bien! Pourquoi n'avez-vous pas porté plainte pour abus de confiance?"
Parmi les autres digressions, il y eut les travaux Quai de la Prud'homie au Brusc. Mais cette fois c'est le maire qui mit le sujet sur le tapis, mettant en cause TPM, maître d'ouvrage sur ce chantier: "ces travaux auraient dû être terminés! Si la ville en avait eu la charge ce serait déjà fini".

Le sujet brûlant du jour: la DSP du Golfe

De nombreuses délégations de services publiques ont été approuvées mais Didier Pille a soulevé un sujet "chaud", demandant même une suspension de séance. Il mit directement en cause la commission d'appel d'offres qui a attribué l'exploitation de l'établissement du "Golfe" et son lot de plage à une société qui tient notamment un établissement à Marseille. D'après les documents en sa possession il y aurait beaucoup de zones d'ombre quant à la situation financière de la dite société. Dans sa conclusion le conseiller municipal allait même jusqu'à dire que "soit la commission technique d'appel d'offre s'est laissée abuser, soit elle a reçu des instructions". Le maire répondra en tout premier lieu qu'il ne s'était jamais mêlé de cette commission "de près comme de loin" et accepta l'une des demandes du conseiller municipal d'opposition, à savoir de retirer la délibération: "on va éclaircir les points que vous soulevez en demandant des compléments d'information à l'entreprise". Il dira aussi que si les réponses apportées étaient concluantes, la délibération serait rapidement de nouveau présentée, compte tenu de l'approche de la saison. Puis le débat se fit de plus en plus hermétique pour l'assistance, laissant supputer mille choses. Le maire d'abord: "je tiens à dire que je n’hésiterais pas à saisir le procureur à la moindre pression", ajoutant "qu'il était insensible aux pressions" et qu'il n'hésiterait pas à laisser vide cet établissement. Il évoqua des coups de fil de tous les bords, ajoutant "cela est insupportable". Et comme pour ajouter un peu plus à ce climat de suspiscion sur ces affaires au bord de l'eau, Erik Tamburi dira avoir des éléments "sur un de vos proches", qui tiendrait de fait "une paillote" plage de Bonnegrâce. Il demanda à plusieurs reprises un rendez-vous avec le maire pour lui parler de ce sujet, Jean-Sébastien Vialatte lui disant: "vous n'avez pas besoin de moi! Saisissez le procureur". Bref, du flou pour l'assistance.
Les attributions votées
L'assemblée a donné son accord sur le principe de DSP sur le site exploité par la Frégate. Par ailleurs l'assemblée a validé le choix du délégataire pour les trois crèches du docteur Marc Orthlieb (Frimousse, Petit Matin, Sucre d'Orge) par le Centre petite enfance les Comptines pour une durée de 5 ans.
Enfin le cinéma et sa brasserie seront exploitées par l'Yre cinémas et SASU Anays Aymerick pour une durée de 5 ans.
A noter aussi que le maire a informé l'assistance que la buvette du parc Méditerranée serait exploitée par Mathieu Maréchal pour une durée de 7 ans. De même le parc aventure de la Coudoulière sera de nouveau exploité par messieurs Boudet et Capron pour une durée de 3 ans.

Didier Pille a parlé du Golfe.