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Stefano Venezia habite le Var, ce qui ne l’empêche pas d’être souvent absent. Entre ses récitals au Japon et aux USA, il ne donne pas beaucoup de concert près de chez lui, c’est aussi ce qui le motivait ici comme il le racontait en préambule de sa prestation : « J’ai choisi de faire ce concert en libre participation pour diffuser mon art lorsque je suis dans ma région ». Accompagné par Fabienne Matteï, pianiste de haut niveau de l’Opéra de Marseille, le récital a débuté à l’heure prévu, 21h00. Avant chaque morceau, Krystal, sa compagne dans la vie, chanteuse elle-même, racontait l’histoire de la chanson. Une manière simple et efficace de faire comprendre au public les différents tons que prenait Stefano Venezia pour les ‘vivre’.

Figaro en apothéose

Alors qu’une centaine de personnes avaient pris place dans l’église St Pierre du Brusc, le concert a débuté par un classique extrait de Don Giovanni de Mozart. S’en est suivi la Tosca de Puccini, Les Noces de Jeannette de Masse, le célèbre Nabucco de Verdi, Non ti scordar di me de De Curtis et La Favoritte de Donizetti. Le moment sans doute le plus intéressant, aura été lorsque Stefano Venezia a fait participer le public sur un extrait de Mélodies Napolitaines. « J’aime démocratiser mon art et le rendre moins rigide », se plaisait-il à dire.
Le concert continuait ensuite après une brève pause. Diaz avec un extrait de Benvenutto Cellini, Verdi avec Macbeth, Thaïs de Massenet avec Voilà donc la terrible citée, ont précédé une conclusion très attendue : Rossini avec Le barbier de Séville, le célèbre Figaro…

Après une heure et demie de concert, la soirée s’est donc terminée en beauté. Stefano se produira cet automne en Allemagne. En attendant, il reviendra au Brusc, toujours à l’église St Pierre, le lundi 10 août, avec un nouveau récital très différent. Une occasion unique de le voir ou le revoir.