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Le 16 juin 1940 suite à la démission du Président du Conseil, Paul Reynaud, le général de Gaulle décide de partir le lendemain pour l'Angleterre afin de poursuivre le combat. C’est là qu’il rédige le texte de l'Appel qu'il prononcera le 18 juin 1940, vers 20 heures, sur les ondes de la B.B.C, exhortant la population française à continuer le combat. C’est le point de départ de l’aventure de la résistance en France. Ce discours est considéré comme l’acte fondateur de la France libre.

Ce jeudi matin, il y avait du monde devant le monument aux morts de Six-Fours, pour commémorer ce jour. Le maire de Six-Fours était accompagné de nombreux élus de la majorité et de l’opposition. Les portes drapeaux étaient là. Il y avait le Capitaine Heraud, M.Carmagnole, Président du Comité de Six-Fours, La Seyne, St Mandrier des membres de la légion d’honneur, Jean-Pierre Sauvanaud, Vice-Président de l 'AMMAC et les membres du Club varois du 18 juin. Denis Perrier a entamé la cérémonie et rappelé les circonstances qui ont amené à ce jour historique. Après l’arrivée des portes drapeaux, la gerbe de la ville a été déposée par Jean-Sébastien Vialatte accompagné de Joseph Mulé, le 1er adjoint de la ville. La seconde gerbe, par le Président du Club Varois du 18 juin, Louis Fiori, accompagné de Mme Micheline Lamblard.
La Marseillaise fut ensuite chantée en cœur par toute l’assistance.
C’est un autre élu, Thierry Mas St Guiral qui s’est chargé de la lecture de l’appel du 18 juin qui n’avait pu, à l’époque être enregistré pour des raisons techniques. Il avait été diffusé dans la presse et dans des radios françaises et étrangères. Il rappelait : « Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !... Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis…Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. »
On entendit ensuite le chant des partisans, interprété par le regretté Yves Montant. C’était le 75ème anniversaire de l’appel du 18 juin 1940.