Le 6. juillet 2017 à 10h56
Six Fours Vie de la cité Commémoration du Massacre d'Oran.
Mercredi 5 juillet, une trentaine de personnes se sont réunies autour de quelques élus au cimetière numéro 2 pour venir rendre hommage aux victimes du massacre de la ville d'Oran en 1962.
"Présents pour ce souvenir".
Le 5 juillet 1962, presque quatre mois après le cessez-le feu de la guerre d'Algérie et deux jours après la reconnaissance de l'indépendance, la ville s'embrase.
En juillet 1962, il reste dans la ville Algérienne d'Oran 100 000 Européens qui possèdent la garantie de leur personne grâce aux accords d'Evian. Pourtant, après une manifestation qui se conclue par une fusillade, place d'Armes, le lynchage et les meurtres des Européens débutent. Une véritable chasse à l'homme s'organise. Les forces Françaises en présence tardent à intervenir. On estime le nombre de victimes à 3018 et de disparus à 3000 personnes.
Devant les tombes, dans le carré militaire, une personne de l'assemblée prend la parole :"C'est aujourd'hui les 55 ans de l'événement. Nous sommes présents ici pour ne pas oublier. Ces événements font partie de l'Histoire de la France. Ce matin, une cérémonie avait lieu à Toulon, nous avons été reçus par les anciens combattants, et c'était très émouvant". Gérard reprend :" Nous adressons nos plus sincères pensées à toutes les victimes, et aux familles des disparus qui n'ont jamais retrouvées les leurs". Présent également, un témoin du massacre dans les rues d'Oran, il se remémore la peur et la détresse : "Ces hommes, ces femmes, ces enfants et ces vieillards ont vu la mort venir, et les minutes ont du paraitre bien longues ...". L'émotion est palpable dans l'assemblée.
Des fleurs sont déposées sur les tombes, puis vient la traditionnelle minute de silence, suivie du chant de la Marseillaise et de "Nous les Africains".
Un véritable Massacre.
En juillet 1962, il reste dans la ville Algérienne d'Oran 100 000 Européens qui possèdent la garantie de leur personne grâce aux accords d'Evian. Pourtant, après une manifestation qui se conclue par une fusillade, place d'Armes, le lynchage et les meurtres des Européens débutent. Une véritable chasse à l'homme s'organise. Les forces Françaises en présence tardent à intervenir. On estime le nombre de victimes à 3018 et de disparus à 3000 personnes.
Le 5 Juillet 2017 Au Cimetière N°2
Devant les tombes, dans le carré militaire, une personne de l'assemblée prend la parole :"C'est aujourd'hui les 55 ans de l'événement. Nous sommes présents ici pour ne pas oublier. Ces événements font partie de l'Histoire de la France. Ce matin, une cérémonie avait lieu à Toulon, nous avons été reçus par les anciens combattants, et c'était très émouvant". Gérard reprend :" Nous adressons nos plus sincères pensées à toutes les victimes, et aux familles des disparus qui n'ont jamais retrouvées les leurs". Présent également, un témoin du massacre dans les rues d'Oran, il se remémore la peur et la détresse : "Ces hommes, ces femmes, ces enfants et ces vieillards ont vu la mort venir, et les minutes ont du paraitre bien longues ...". L'émotion est palpable dans l'assemblée.
Des fleurs sont déposées sur les tombes, puis vient la traditionnelle minute de silence, suivie du chant de la Marseillaise et de "Nous les Africains".
C.G, le 06 juillet 2017
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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