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Cette visite en compagnie de l’artiste, désormais bien rodée à la Maison du Cygne, n’a pas déplacé grand monde cette fois-ci pour cette première à la Batterie du Cap Nègre et l’artiste, Emmanuelle Not, était bien seule au milieu de ses superbes sculptures ‘totem’. Dominique Baviera, directeur du Pôle Arts Plastiques, devra sans doute attendre que le public y prenne ses habitudes.
Un couple avait pourtant fait spécialement le déplacement pour la rencontrer et échanger avec elle. Elle expliqua son désir de réunir toutes les civilisations : « nous pouvons tous nous entendre et nous rejoindre quelques soient nos origines et notre culture. J’aime faire resurgir le passé qui fait partie de nos sources. Au fond, les personnages racontent toujours la même histoire au fil du temps ». Emmanuelle Not fait ainsi resurgir un passé, souvent celui des nobles et des seigneurs d'Asie ou d'Afrique, qui portent notre histoire. Et l’on est saisi au premier contact de ces sculptures monumentales par l’expressivité des personnages qu’elle façonne: « on se demande qui observe qui! s’étonnait le couple », l’artiste répondant que c’était probablement l’âme de la terre qui leur donnait ce regard…si humain.