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Le 23. avril 2013 à 21h26

Six Fours Arts plastiques Entrez dans le nouvel univers de Micheline Gaillard

Micheline Gaillard avait exposé son premier travail à l'espace Jules de Greling. Deux ans se sont écoulés et le chemin parcouru est étonnant...

Micheline Gaillard expose dans son salon en attendant d'accrocher ses oeuvres aux cimaises d'une belle salle d'expositions

Micheline Gaillard expose dans son salon en attendant d'accrocher ses oeuvres aux cimaises d'une belle salle d'expositions

Au centre de son oeuvre, le cœur. Micheline Gaillard aime jouer avec ce mot: cœur qui bat, cœur sensible, à cœur ouvert, cœur à l'ouvrage, à cœur joie...Sur ses toiles le cœur est omniprésent, qu'il soit enrubanné, drapé, encerclé ou grillagé, ou qu'il soit bleu, vert, noir ou rouge. C'est là l'une de ses constantes.
Son inspiration lui vient parfois des hommages qu'elle rend discrètement au couturier Yves St Laurent, aux peintres Tapiès, Kiefer, ou Delaunay. Elle parle aussi des misères du monde, des guerres, de ceux qui l'entourent, de sa solitude, de ses joies.

Une rencontre décisive


Pour le moment sa plus grande réussite est celle d'avoir rencontré voilà deux ans, l'artiste varois Hubert Garnier lors du vernissage de son exposition à la Maison du Cygne. L'artiste lui rend ensuite visite à l'espace Jules de Greling où elle expose pour la première fois une oeuvre figurative inspirée de sa formation d'égyptologue. Cette rencontre est pour elle une seconde naissance, Hubert Garnier la prend sous son aile, il sera son maître, son mentor, son ami fidèle, son soutien, son « père » et la conduira sur le dur chemin de l'abstrait, tout en l'encourageant et la conseillant techniquement.
Deux ans de travail et un grand écart. Exit ses premières toiles représentant des personnages statiques inspirés de statuettes égyptiennes ou grecques; exit le noir et blanc, elle ne garde que les drapés qui habillaient jusque là ses sujets et les retravaille en volume à partir de matériaux de récupération: polystyrène expansé, tissus, plastique, papier carton qu'elle sculpte, qu'elle tord, qu'elle chauffe ou qu'elle malaxe. Ses toiles désormais en trois dimensions prennent du mouvement, de l'épaisseur, elle y ajoute du sable, de la paille, des scories d'acier, des billes de plastique, de la terre ou de la cendre. Elle consacre désormais ses journées et ses pensées à cette oeuvre qui nous va droit au cœur. A quand une nouvelle exposition?
(voir notre précédent article)

A.I, le 23 avril 2013

Autres photos:

Le grand écart: à droite ses premières toiles, à gauche son  travail actuel
Le grand écart: à droite ses premières toiles, à gauche son travail actuel