Le 31. juillet 2017 à 11h52
Cela fait dix ans que les Embiez vit aux couleurs de Tahiti pour le festival Polynésien de l'été, Pacific days. Perles, paréos, monoï, tatouages temporaires, bijoux, sculptures, artisanat, repas et spectacles rythment l'île le temps d'un week-end. « Il existe un lien affectif entre les Embiez et Tahiti. Les Polynésiens sont nombreux à Toulon et en tant qu'insulaires leur émotion est grande en arrivant aux Embiez », explique Gilles Granguillotes, le président de l'association Embiez sport et manifestations. Dimanche matin, ce sont eux qui ont proposé d'aller déposer une gerbe sur la tombe de Paul Ricard. Ensuite, l'ancien prêtre du Brusc, le père Peter Martjin, a célébré une messe oecuménique ponctuée de chants tahitiens. « Il est à la retraite, mais nous avons une dérogation pour notre chapelle. Il est très ouvert et aime cette ambiance. »
L'Ile des Embiez propose plus de quatre-vingt dates de programmation au cours de l'été. Défiles de mode, concerts, scènes ouvertes ponctuent les soirées de l'île. Gilles Granguillotes a noué des partenariats avec des associations caritatives comme Sourire à la vie ou des institutions comme le Théâtre Liberté. Il est attaché à la dimension culturelle, scientifique et musicale de ces rendez-vous et est heureux par exemple de proposer à des jeunes musiciens du Conservatoire un lieu pour pouvoir se produire car « ce sont les bons qui osent monter sur scène. » Il estime que la culture est le terrain idéal pour rencontrer des gens intéressants. « C'est d'ailleurs dans la culture du groupe et de la famille de croire dans le mécénat privé. L'Institut océanographique existe depuis 50 ans et la Fondation d'Entreprise Ricard était le premier soutien de Beaubourg. »
Pour la première fois cette année, le Festival international du film océanien (FIFO) s'est associé à Pacific days. Le FIFO est un festival de films documentaires et de documents audiovisuels, le seul pour anglophones et francophones. Il existe depuis treize ans à Tahiti et est de plus en plus invité hors les murs. Son objectif est de faire découvrir l'Océanie : la Nouvelle Calédonie, la Nouvelle Zélande, la Polynésie, l'Australie et les petites îles comme Fidji et Samoa. « Le Clézio parlait de continent invisible, nous le rendons visible », explique la directrice du FIFO Khadidja Benouataf. « L'artisanat et les spectacles donnent l'ambiance, mais les documentaires permettent de connaître l'Océanie de façon plus intime avec ses traditions : pirogue, handidance... » Deux films par jour ont été projetés gratuitement au cours du week-end dans la salle Saint-Marthe : samedi sur la Polynésie (Le Va'a dans les veines, Alors on danse), dimanche sur l'Australie et la Nouvelle-Zélande (sur le chanteur du groupe OMC). Le public a répondu présent malgré l'appel de la plage, ce qui a réjoui la directrice du FIFO. « L'accueil est si formidable que nous reviendrons ! »
On ne peut pas parler cinéma à Six-Fours sans parler du Six n'Etoiles, qui s'est tout naturellement associé à la manifestation. En amorce du FIFO, deux films complémentaires ont été projetés vendredi, Vaiana et le premier film de fiction du documentariste Sacha Wolff, Mercenaire. Membre du jury du FIFO, Sacha Wolff a utilisé du matériel documentaire et des acteurs non professionnels pour montrer la difficile adaptation culturelle des Polynésiens dans les équipes régionales du rugby français. Ce superbe film a été présenté au Festival de Cannes à la Quinzaine des réalisateurs en 2016 et sera projeté à nouveau au Six n'Etoiles mardi à 19h10.
La directrice du Six n'Etoiles Noémie Dumas et le co-gérant du Six N'Etoiles Jérôme Quaretti étaient présents pour le lancement de ce nouveau partenariat. « Nous étofferons l'offre du festival l'année prochaine, peut-être avec des projections en plein air. »
Six Fours Animations Les Embiez : les images s'invitent à Pacific days
Pacific days, le Festival polynésien des Iles Paul Ricard, qui fête ses dix ans s'associe pour la première fois au Festival international du film océanien hors les murs et au Six n'Etoiles.
Pacific days
Cela fait dix ans que les Embiez vit aux couleurs de Tahiti pour le festival Polynésien de l'été, Pacific days. Perles, paréos, monoï, tatouages temporaires, bijoux, sculptures, artisanat, repas et spectacles rythment l'île le temps d'un week-end. « Il existe un lien affectif entre les Embiez et Tahiti. Les Polynésiens sont nombreux à Toulon et en tant qu'insulaires leur émotion est grande en arrivant aux Embiez », explique Gilles Granguillotes, le président de l'association Embiez sport et manifestations. Dimanche matin, ce sont eux qui ont proposé d'aller déposer une gerbe sur la tombe de Paul Ricard. Ensuite, l'ancien prêtre du Brusc, le père Peter Martjin, a célébré une messe oecuménique ponctuée de chants tahitiens. « Il est à la retraite, mais nous avons une dérogation pour notre chapelle. Il est très ouvert et aime cette ambiance. »
La culture à l'honneur
L'Ile des Embiez propose plus de quatre-vingt dates de programmation au cours de l'été. Défiles de mode, concerts, scènes ouvertes ponctuent les soirées de l'île. Gilles Granguillotes a noué des partenariats avec des associations caritatives comme Sourire à la vie ou des institutions comme le Théâtre Liberté. Il est attaché à la dimension culturelle, scientifique et musicale de ces rendez-vous et est heureux par exemple de proposer à des jeunes musiciens du Conservatoire un lieu pour pouvoir se produire car « ce sont les bons qui osent monter sur scène. » Il estime que la culture est le terrain idéal pour rencontrer des gens intéressants. « C'est d'ailleurs dans la culture du groupe et de la famille de croire dans le mécénat privé. L'Institut océanographique existe depuis 50 ans et la Fondation d'Entreprise Ricard était le premier soutien de Beaubourg. »
Festival international du film océanien hors les murs
Pour la première fois cette année, le Festival international du film océanien (FIFO) s'est associé à Pacific days. Le FIFO est un festival de films documentaires et de documents audiovisuels, le seul pour anglophones et francophones. Il existe depuis treize ans à Tahiti et est de plus en plus invité hors les murs. Son objectif est de faire découvrir l'Océanie : la Nouvelle Calédonie, la Nouvelle Zélande, la Polynésie, l'Australie et les petites îles comme Fidji et Samoa. « Le Clézio parlait de continent invisible, nous le rendons visible », explique la directrice du FIFO Khadidja Benouataf. « L'artisanat et les spectacles donnent l'ambiance, mais les documentaires permettent de connaître l'Océanie de façon plus intime avec ses traditions : pirogue, handidance... » Deux films par jour ont été projetés gratuitement au cours du week-end dans la salle Saint-Marthe : samedi sur la Polynésie (Le Va'a dans les veines, Alors on danse), dimanche sur l'Australie et la Nouvelle-Zélande (sur le chanteur du groupe OMC). Le public a répondu présent malgré l'appel de la plage, ce qui a réjoui la directrice du FIFO. « L'accueil est si formidable que nous reviendrons ! »
Nouveau partenariat avec le Six n'Etoiles
On ne peut pas parler cinéma à Six-Fours sans parler du Six n'Etoiles, qui s'est tout naturellement associé à la manifestation. En amorce du FIFO, deux films complémentaires ont été projetés vendredi, Vaiana et le premier film de fiction du documentariste Sacha Wolff, Mercenaire. Membre du jury du FIFO, Sacha Wolff a utilisé du matériel documentaire et des acteurs non professionnels pour montrer la difficile adaptation culturelle des Polynésiens dans les équipes régionales du rugby français. Ce superbe film a été présenté au Festival de Cannes à la Quinzaine des réalisateurs en 2016 et sera projeté à nouveau au Six n'Etoiles mardi à 19h10.
La directrice du Six n'Etoiles Noémie Dumas et le co-gérant du Six N'Etoiles Jérôme Quaretti étaient présents pour le lancement de ce nouveau partenariat. « Nous étofferons l'offre du festival l'année prochaine, peut-être avec des projections en plein air. »
Myrto Konstantarakos, le 31 juillet 2017
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