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Depuis 2002, la compagnie Artex anime l’activité théâtre dans les écoles de Six-Fours. Cette année sera la dernière à cause des nouveaux rythmes scolaire mis en place à la rentrée 2014-2015. Les budgets ont été déplacés, et de nombreuses associations ont vu ainsi, leurs activités réduites ou supprimées. En attendant, toute l’année, Artex est intervenu pendant le temps scolaire. Lors de cette activité théâtre, ce sont de véritables créations qui ont vu le jour, en partenariat avec les enseignants et les deux intervenants de l’association. Marie-Cécile Hermand s’est occupée de la partie ‘théâtre’ et Myriam Lamotte de la partie danse. Après de longs mois de création et de répétition, 5 classes de l’école Reynier et 4 classes de l’école Eugène Montagne se sont déjà produites.
Ce mardi 1er juillet, c’était au tour des deux classes de l’école des Lônes. On s’en doute, de très nombreux parents étaient là, et les appareils photos crépitaient, alors que beaucoup avaient sorti la caméra vidéo.

Ode à la Mer

Les CM1 de la classe d’Isabelle Fargant ont débuté l’après-midi, vers 14h00. Dans une ode écologique à la mer, les élèves ont joué mais aussi chanté et dansé en faveur de la richesse de la mer et contre la disparition d’animaux marins. La pièce a duré ¼ d’heure et a permis à chacun de s’exprimer autour de ce thème, qui, semble-t-il, avait conquis les enfants. C’était coloré et plutôt bien rythmé.

Le repas de la cour du Roi

Ce sont ensuite les élèves de CP d’Isabelle Belhomme qui se sont produits dans une pièce autour du repas du Roi. Les cuisiniers du Roi devaient concocter un repas, alors qu’ils étaient en manque d’inspiration. Autour du thème ‘manger les fruits et légumes de saison’, ils ont déroulé une pièce pleine d’humour. C’était réellement sympa.

En fin de spectacle les maîtresses ont remercié la mairie et les membres de l’association. D’une même voix, elles regrettaient: « C’était la dernière fois et nous sommes bien tristes ». Marie-Cécile Hermand était bien triste aussi : « Grâce au théâtre beaucoup d’enfants prennent de l’assurance. C’est aussi un bon moyen d’arriver à une certaine cohésion. Nous ne pouvons que regretter la fin de l’activité »