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Le 27. août 2014 à 01h26

Sanary Voile La Quadrasolo fait escale pour la treizième fois

Les participants à la 13ème édition de la Quadrasolo Méditerranée du 23 au 29 août ont mis pied à terre à Sanary.

Un voilier de régate.

Un voilier de régate.

Partis de Marseille hier à midi, les participants à la 13ème édition de la Quadrasolo Méditerranée ont fait le tour de Porquerolles dans la nuit. Après avoir été bloqués une heure dans le port de Hyères à cause de l’absence de vent, les premiers sont arrivés à Sanary à 4 heures du matin, les derniers à 15h. Ils étaient quarante au départ, il n’y en a plus que trente quatre.

Jean Chapel est le fondateur de la Quadrasolo et le président de Course en solitaire des Vieux Safrans, dont le siège est en Bretagne. La course y a lieu depuis 35 ans et a été répliquée ici à la demande d’un partenaire. Elle est organisée avec le concours de la société nautique de Marseille. Comme son nom l’indique, la Quadrasolo était à l’origine une course réservée à des solitaires de 40 ans et plus. Au cours des ans, elle s’est étoffée de compétiteurs naviguant également en double. Ils sont maintenant dix en solitaire et trente en double. Paul Van Gaver a fait toutes les courses de la Quadrasolo, d’abord en solitaire, puis avec son frère Patrick. « A mesure que l’on prend de l’âge, on est moins agile sur le pont, on a moins d’équilibre. Il vaut mieux être avec quelqu’un qui vous surveille…»

« Ce sont des amateurs, mais tous les navigateurs sont chevronnés. Ce sont les meilleurs de la région : Sanary, Bandol, Toulon… », explique Jean Chapel. Les voiliers sont d’environ dix mètres, mais ne sont pas identiques. Les bateaux de régate pure concourent avec les bateaux croisière-course. Leur est alors attribué un coefficient de rapidité pour équilibrer. Même si Ator (la déesse égyptienne de l’amour et de la fertilité), le bateau des frères Van Gaver, était un bateau de croisière, ils ne l’utilisent désormais que pour la course. Il a donc été allégé le plus possible et équipé d’outils indispensables, comme celui pour calculer l’angle du bateau par rapport au vent.

Pour le plaisir


Il n’y a pas de prix, les coureurs participent pour s’amuser. « Nous sommes tous compétiteurs dans l’âme », dit Paul. « Comme des gamins, on veut aller plus vite que le voisin. L’atmosphère est bon enfant, on se retrouve d’une année sur l’autre. » Patrick explique: « La voile, même de plaisance, est physique certes, mais pas que. Il faut réfléchir, analyser, être logique et se servir d’outils comme l’informatique. C’est un sport intellectuel. Les champions de voile ne sont pas stupides.»

On pourra admirer les coureurs en régate dans la baie de Sanary toute la journée de demain dans un spectacle qui devrait ravir tout le monde. Puis ils repartiront jeudi pour Marseille.

, le 27 août 2014

Autres photos:

Jean Chapel, fondateur de la course, et Paul Van Gaver, coureur de la première heure.  Patrick et Paul Van Gaver. Les outils de navigation. Patrick à l'intérieur de l'Ator.
Jean Chapel, fondateur de la course, et Paul Van Gaver, coureur de la première heure.