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C’était un film d’amateur, mais un film de passionné qui a été diffusé ce soir-là au Théâtre Galli. Il a demandé 2 ans de travail à son auteur, Michel Di Giovanni, en recherche, collecte d’informations, choix, montage … Il retrace l’épopée et la vie sportive d’André Herrero, de ses premiers ballons de rugby, jusqu’au titre de Champion de France du RCT, en 1992, sous la direction du Président qu’il fut à cette époque. On y vit aussi sa carrière de joueur de l’équipe de France, avec le caractère, la trempe et la personnalité de ce personnage hors du commun.

Parsemé de témoignage des joueurs de l’époque, d’abord ses coéquipiers puis des plus récents qu’il a entraîné, ce film pourtant techniquement imparfait était plein de paroles d’humour, de réflexions des guerriers du rugby de l’époque et on en vient à regretter, avec André Herrero et ses coéquipiers, les deux finales injustement perdues en 1968 et 1971 contre Lourdes, puis Béziers. Dans cette dernière, André Herrero était joueur-entraîneur et il avait terminé le match avec 2 côtes cassées.

Hommage

Avant le film, André Herrero a rendu hommage à de nombreuses personnalités du rugby, disparues, tels Daniel Bos, Jacques Cantoni, Janette Gruarin, « l’icône de ma jeunesse » dira-t-il ou encore Jacky Clément et bien d’autres. Quant à Michel Di Giovanni, il proclamait : Mon seul regret c’est de ne pas avoir connu André Herrero plus tôt ».
A la fin de la projection, les applaudissements furent généreux et ils se retrouvèrent presque tous sur la scène, les héros de l’époque RCT, ceux-là même qui étaient partis à Nice en laissant leurs cœurs au Stade Mayol.

Ce film était réellement un morceau d’histoire de la région à travers le rugby, le RCT et cet André Herrero, dont il ne peut être dissocié.

André Herrero et ses compagnons de l'époque