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Le 15. août 2012 à 11h43

Sanary Patrimoine Michel di Giovanni nous replonge dans les commerces d'antan

Le 21 septembre au Galli, le public pourra découvrir le nouvel opus de Michel di Giovanni "Balade au fil du temps, mémoire de commerçants". Il nous a présenté son film et livré quelques anecdotes sur le vieux sanary.

Plongée au coeur des commerces d'antan avec Michel di Giovanni et son film "mémoire de commerçants".

Plongée au coeur des commerces d'antan avec Michel di Giovanni et son film "mémoire de commerçants".

On pourrait parler d'une trilogie, car le réalisateur amateur avait débuté par "terre de Sanary, mémoire de Sanaryens", "Sanary sous l'occupation" et aujourd'hui "Sanary, mémoire de commerçants". Le public pourra se replonger dans le Sanary d'antan, avec l'évocation de plus d'une vingtaine de commerces et l'intervention de nombreux protagonistes livrant leurs témoignages. Henri Tisot apparaît également, car sa famille était propriétaire du bar le National et de l'immeuble, l'occasion aussi d'évoquer sa grand-mère qui avait les talents de ce qu'on appelle les rebouteux: "elle enlevait le soleil par exemple".
Michel di Giovanni a interviewé la famille Mercier, qui tient l'hôtel de la Tour, certainement le plus vieux commerce Sanaryen: "il m'a raconté qu'à l'époque Picasso venait manger avec son ami le peintre Pignon. Et son plat préféré était des plus simples, il voulait toujours un œuf dur avec des tomates".
Bien évidemment impossible de faire l'impasse sur l'épicerie Benech qui a fêté ses 100 ans cette année, et qui a toujours gardé son activité d'épicerie fine, avec son fondateur Elie Benechio.
La plongée n'est pas en reste, le réalisateur a interviewé Colette, une ancienne amie de Paul Dubois, inventeur du masque squale, et dont l'usine se trouvait à Sanary: "le commandant Cousteau aurait dit que sa combinaison ne valait rien sans le masque de Paul Dubois".
Le fameux Aricot a été abordé, avec la rencontre de Michel Gauze dont Joseph Enrico était le grand oncle. Il est aussi question de Miko, de la boulangerie Coste, du Provençal, du salon de coiffure de la famille Balistreri... Un documentaire nostalgique et ludique à la fois, où les souvenirs de certains devraient être ravivés ou faire rêver les plus jeunes. Le film est d'autant plus plaisant, que les douces mélodies d'André Vian restent en tête, sans oublier la contribution de Jeanne qui s'est occupée de la prise de son.
Rendez-vous est donné le 21 septembre à 18 heures au Théâtre, l'entrée est libre.

D.D, le 15 août 2012

Autres photos:

Michel di Giovanni donne rendez-vous le 21 septembre au Théâtre Galli.
Michel di Giovanni donne rendez-vous le 21 septembre au Théâtre Galli.