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Partout où il passe, le même succès, le même engouement et si les fans sont au premier rang et même, au bout de quelques chansons, debout au pied de la scène chantant, dansant, hurlant "Patriiiiiick" (air connu, non ?), le public est éclectique, de tous âges et de tous sexes !

Sanary était la seconde étape d'une longue, très longue tournée où tous les jours se rajoutent des dates.D'ailleurs, son producteur Rabah Houia, directeur de Sud Concerts, était là pour lui communiquer les dates des nouveaux concerts qui venaient de tomber.

Une pêche d'enfer

Ce fut littéralement du délire malgré une fatigue due à huit jours sans interruption de répétitions, de filages, suivis de la première date à la Grande Motte et des deux concerts sanaryens, sans un jour de relâche.
On aurait pu s'attendre à un Patrick moins en voix que d'habitude, ce qui fut loin d'être le cas car, s'il ne l'avait pas dit lui-même sur scène, on ne s'en serait pas douté !
Une pêche d'enfer, une voix somptueuse, un sourire à faire craquer tout son public féminin, de l'énergie à revendre avec un contact on ne peut plus proche de son public puisqu'il s'est même offert une ballade dans la salle au milieu d'un public galvanisé.
Et puis, de jolis moments d'émotion pour évoquer entre autres l'Arménie, Marseille, la Corse... Ses origines, ses racines...Deux heures sur scène et le bougre a littéralement mouillé sa chemise, à tel point qu'il partit se changer !Pour un chanteur fatigué, ce fut du grand art et on a du mal à imaginer ce que ç'aurait pu être s'il avait été en forme !!!
Et ne croyez pas qu'une fois le concert terminé il s'enfuit comme un voleur. Non, une suite d'amis, d'invités et la famille venue de tous les coins du Var et des Bouches du Rhône (il est chez lui dans la région ) défilèrent dans sa loge...
Ce fut un grand moment de bonheur et de partage