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Il y a 71 ans maintenant, le 23 août 1944, Ollioules et Sanary étaient libérés. Quel temps faisait-il ? Il semblerait qu’il faisait beau. Et s’il y avait eu de la pluie, c’était une pluie de bombes les 12-13 et 14 août, 3 jours avant le débarquement en Provence. Il y eu plusieurs morts à Sanary, souvent parmi des familles connues.

71 ans plus tard, la cérémonie a débutée traditionnellement devant la mairie, sous un ciel plus que menaçant. Deux gerbes ont été déposées : celle du Comité d’Entente et de Coordination des associations patriotiques, par Arlette Boyer de Rhin et Danubes avec José Orsi du Comité d’entente et celle de la ville par Patricia Aubert, première adjointe de Sanary, accompagné de l’élu Jean Brondi.

La pluie pour la montée des couleurs

Le cortège a ensuite défilé jusqu’au monument de la victoire avec à sa tête l’orchestre de la Saint Nazairienne, qui précédait les jeunes de la préparation militaire marine de la Seyne/Mer, une délégation des pompiers et les jeunes sapeurs-pompiers de Sanary, les porte-drapeaux et de nombreux élus. On retrouvait également une délégation de la Croix Rouge.
Là encore, 2 gerbes ont été déposées. Ce fut tout d’abord Jean-Pierre Sovano, Vice-Président de l’Ammac de Sanary et le Colonel Roger Carpentier, Délégué Général adjoint du Souvenir Français pour le Var et Président du Comité de Bandol de la Légion d’Honneur, qui déposèrent celle du Comité d’Entente du Souvenir Français. Ce sont ensuite de nouveau Patricia Aubert et Jean Brondi qui ont déposés celle de la ville. Ils étaient cette fois accompagnés du Lieutenant des Pompiers Antomarchi et du Capitaine de Frégate Thénot. C’est à partir de ce moment-là que le ciel a décidé de se déchainer au son de la Marseillaise. Michel Magnaldi, délégué départemental du Var de la Fondation de la France libre, accompagné de Maelin N’Guyen, lauréate du concours de la déportation, ont alors donné lecture d’un texte du Général De Gaulle. Celui-ci se voulait être porteur de message d’avenir pour les nouvelles générations, le 11/11/1945 alors qu’il avait fait venir les cercueils de 15 soldats français morts des 2 guerres mondiales à l’Arc de Triomphe à Paris. Le discours se terminait par « Vive la France ».

Hommage à 3 sanaryens

C’est sous une pluie encore plus forte que le jeune élu à la jeunesse Ludovic Leoncini et Patricia Aubert firent lecture du discours de la libération de la ville au nom du Maire Ferdinand Bernhard : « Malgré la pluie, il est important que nous soyons tous réunis pour commémorer cette libération… Ce soir je vous propose de rendre hommage à 3 sanaryens qui n’ont eu de cesse d’entretenir la mémoire de cette journée. Je pense à Barthélémy Rotger, gardien de notre histoire, Emile Mistre, gardien de nos traditions, et Noël Pérault qui oeuvra dans la transmission aux enfants de cette histoire. Qu’ils soient tout 3 remerciés que l’histoire commande notre avenir et l’éclaire en donnant une valeur et un sens à nos défis d’aujourd’hui et à ceux de demain… »