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Beaucoup de parents s'étaient déplacés jeudi soir pour ce rendez-vous. Le principal Serge Giannoni s'en félicitait car «cela s'inscrit dans le cadre des différentes actions mises en place cette année: suivi individualisé pour les enfants souffrant de trouble de l'apprentissage avec une assistante d'éducation et la CPE madame Delgendre et formation des enseignants sur le sujet avec l'association Dyspraxie France Dys"
(voir notre article). Le dispositif va se renforcer et s'améliorer dans le futur: "nous sommes partis d'un constat et d'une demande, et nous allons poursuivre cette politique d'individualisation des apprentissages. Nous allons aussi organiser l'an prochain des ateliers pour les enfants intellectuellement précoces. Ils seront d'ailleurs ouverts à tous les collégiens intéressés et curieux". L'idée directrice étant "que ces enfants ne soient pas condamnés à l'échec scolaire, nous voulons mener une politique réaliste et ambitieuse".
C'est dans ce contexte qu'une orthophoniste est intervenue jeudi soir pour informer les parents afin que les diagnostics soient faits au plus tôt auprès des thérapeutes (médecin de famille, orthophoniste, psychologue). Les enseignants et les parents peuvent parfois détecter les possibles problèmes de ces enfants « dys » (du grec: difficile). Ils doivent savoir que: "l'on parle de trouble des apprentissages lorsqu'il n'y a pas maladie ou traumatisme".
En moyenne il y aurait un à deux élèves par classe touchés par ces troubles. Les parents ont pris des notes et ont posé de nombreuses questions, peut-être de quoi mettre des mots sur des "maux" connus et reconnus depuis peu.

Serge Gianonni.