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Le 15. juillet 2010 à 11h10

Sanary Société Le défile du 14 juillet : un imposant cortège

La cérémonie qui s'est déroulée mercredi soir a débuté par un défilé de tous les corps de sapeurs-pompiers. Quatre gerbes furent déposées devant le monument de la Victoire.

Ferdinand Bernhard, Jean-Sébastien Vialatte, le lieutenant colonel Schaller et le commissaire Michel Malléa

Ferdinand Bernhard, Jean-Sébastien Vialatte, le lieutenant colonel Schaller et le commissaire Michel Malléa

De nombreuses personnes étaient postées tout le long du port pour assister au défilé où les véhicules des sapeurs-pompiers et du CCFF se succédèrent. Tous les corps de sapeurs pompiers participèrent ensuite à la marche, des Jeunes Sapeurs Pompiers aux pompiers du centre de secours de Sanary sur des airs de marche militaire joués par la Saint Nazairienne. Leur ont emboîté le pas une délégation du centre de préparation militaire marine de la Seyne sur mer, les élus avec en tête Ferdinand Bernhard, le CCFF et les porte drapeaux. Dans les rangs de la Saint-Nazairienne deux minuscules musiciens attirèrent l'attention: Laurent (8 ans) et Marielle Vadell (6 ans) qui accompagnaient la philharmonique avec le sourire. Pour la cérémonie, ce fût Pascal Schuffenecker, vice-président de l'Amicale des Anciens Marins qui endossa pour la première fois le rôle de maître de cérémonie. Il dressa un historique de cette date du 14 juillet, dont l'officialisation remonte au 21 mai 1880, grâce à la proposition de loi de Benjamin Raspail. Quatre gerbes furent déposées dont une au nom du comité d'entente, une par Claude Lesquere et Jean Pernin, une par les conseillères régionales Mireille Peirano et Sandra Torres. Et la dernière fut déposée par Ferdinand Bernhard, maire de Sanary, Jean-Sébastien Vialatte, député, le lieutenant-colonel Schaller et le commissaire Michel Malléa. Le maire félicita les Jeunes Sapeurs Pompiers et le CCFF et rendit hommage aux nombreux bénévoles qui aidèrent les sinistrés des intempéries du centre Var. Il s'arrêta aussi sur "la jeunesse de notre pays", regrettant la "ségrégation et le sectarisme" qui visent notamment "nos cités": "il faudrait regarder différemment notre jeunesse, lui porter un regard attentif". Il conclut par: "dans notre ville nous essayons que le "vivre ensemble" soit une réalité". A noter que, lors de la Marseillaise, Roger Carpentier, conseiller municipal, plaça un micro devant les JSP qui entonnèrent le chant avec une belle conviction. Le public était très nombreux, qui fut invité ensuite au verre de l'amitié.

D.D, le 15 juillet 2010

Autres photos:

Le cortège est parti de l'hôtel de ville Avec la Saint Nazairienne, les jeunes Laurent et Marielle Le major Antomarchi à la tête des ses hommes du centre de secours de Sanary Discours de Ferdinand Bernhard
Le cortège est parti de l'hôtel de ville