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La cérémonie qui s'est déroulée mercredi salle Marie Mauron était placée sous le signe de l'émotion, mettant un terme définitif à cette aventure du CLJ de Bandol débuté voilà quarante ans. Henri Bruno, ancien président de l'association sportive et culturelle de la police de Sanary, n'a pas caché son émotion signalant l'importance de la prévention pour les jeunes, encore plus nécessaire aujourd'hui, sous tendant le paradoxe de cette fermeture. Lui qui y aura consacré plus d'une dizaine d'étés en tant que responsable: "on était bénévoles, nos étés on les passait avec ces jeunes, ça fait mal au cœur. Certains sont devenus animateurs, d'autres policiers. Mais on voit que plusieurs centres ferment de partout, il en reste heureusement encore quelques uns dans le département". Il remerciera tous les acteurs s'étant impliqués dans ce centre, l'administration ainsi que le maire de Sanary.
Pour la cérémonie de mercredi on retrouvait notamment dans l'assistance le maire de Sanary Ferdinand Bernhard, l'élu six-fournais Thierry Mas Saint Guiral, le commissaire Michel Malléa, Madame Marie-Joseph Mazel pour la direction départementale de la sécurité publique du Var, des représentants de la police municipale et nationale de la commune.
Des membres d'Orphéopolis étaient présents comme Denis Pattyn, directeur général, la correspondante locale Madame Galvez ainsi que Xavier Aguilar.
Henri Bruno leur a fait don d'un chèque de plus de 50.000 euros, résultat de la vente du matériel du centre. Il a reçu de chaleureux remerciements du directeur ainsi qu'un trophée, remis également à Jean-Michel et Patrice qui œuvraient au centre. Il sera fait bon usage de cette somme conséquente, l'une des missions d'Orpheopolis étant d'accompagner les orphelins jusqu'à leur entrée dans la vie active par l'octroi de prestations financières diversifiées et adaptées. La structure prend déjà en charge 4.500 orphelins et tout le monde peut faire des dons via le site http://www.orpheopolis.fr
Autre don, un pointu pour la SNSM de Bandol représenté par Jean-Luc Cercio. D'une valeur estimée à 30.000 euros, cette belle embarcation a été revendue à 25.000 euros, car la SNSM tente de réunir d'importants fonds pour acheter d'ici quelques années une vedette de nouvelle génération. Pour rappel la SNSM rassemble des bénévoles qui œuvrent pour sauver des vies en mer et sur le littoral et dépend principalement de la générosité publique.