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Le 6. mars 2010 à 14h45

Sanary Culture Jocelyne Cottel maîtrise l’art du Mandala

Exposition singulière à la Galerie Barthélemy de Don, qui se transforme pour l’occasion en un lieu dédié à la spiritualité. Le Mandala est le chemin d’un accomplissement, un moyen d’expression et de transformation spirituelle.

Jocelyne Cottel

Jocelyne Cottel

Le mandala vient du sanscrit, qui signifie « cercle magique » et « cercle sacré ». Il s’agit d’un état de prière, un exercice de lâcher prise, « dans lequel nous offrons la totalité de notre être divin ». Une vérité se cache derrière les mandalas, sous toutes ses formes et ses couleurs. Jocelyne Cottel a eu le déclic en 2002. Totalement autodidacte, elle a découvert « cet état de grâce ». Elle nous dit ne pas avoir fait d’études et que le mandala avait été une porte de sortie après nombre d’épreuves. « C’est dans la maladie, la solitude, la souffrance que l’on trouve la réponse; nous l’avons chacun en nous ». À travers cette exposition, « je veux faire prendre conscience aux gens que nous avons un inconscient », et les amener vers le chemin de l’éveil. Elle parle avec une grande sagesse et propose une vision du monde singuière, décalée avec les préoccupations et contraintes de notre société actuelle, « qui nous crée des maladies, pousse à la consommation, à s'orienter vers des choses futiles et nous empêche de voir ».

Reproduction spirituelle
de l’ordre du monde


Pas d’esquisse: « tout se fait en direct, les couleurs me choisissent ». De même que les textes, tout déroule, tout découle, l’énergie est au centre. « Je crois en la connexion entre le visible et l’invisible ». La spiritualité est au cœur du mandala : « il faut réhabiliter les âmes du passé, aider les âmes perturbées en leur faisant trouver la paix ». Elle nous dira que « chaque mot qu’elle écrit « est une âme de libérée ». L’exposition s’adresse aux initiés, mais tout un chacun peut s’approprier ses œuvres, pourvu d’être curieux, ouvert d’esprit. Car elle parle du monde, de l’existence et questionne. Elle nous dira que « la peur nous gouverne, et qu’il faut s’en libérer », apprendre, comprendre, et surtout être patient. Pour l’exposition, il faut ainsi prendre son temps, se laisser happer par les mots et les couleurs. Conclusion, « il faut attendre, entendre et apprendre. Attendre le déclic, entendre le divin, apprendre à l’acquérir ». Rendez vous avec la sagesse jusqu’au 18 mars, tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 19h. ( possibilité de fermeture le dimanche après-midi)

Traste, le 06 mars 2010

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L'art du Mandala c'est à la Galerie Barthélemy de Don jusqu'au 18 mars
L'art du Mandala