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Le 15. octobre 2015 à 12h33

Sanary Vie de la cité Sanary innove dans un plan de sûreté pour accueillir les croisiéristes

Sanary est devenue l'une des escales de prestige du Var aux côtés de Saint Tropez, Porquerolles et ponctuellement, Bandol. Outre l'accueil chaleureux qui est fait aux croisiéristes à leur débarquement (apéritif, musique et danses folkloriques, carte VIP pour bénéficier de promotions dans les commerces de la ville), la Mairie a souhaité mettre en place un plan de sûreté innovant et unique en France pour un port de plaisance.

Jean-Michel Preynat, Maître de port

Jean-Michel Preynat, Maître de port

Depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001,  l’organisation du transport international a été profondément réformé afin d’assurer avec plus de sûreté l’acheminement des personnes et des marchandises. La certification ISPS, un Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires, est entré en vigueur en juillet 2004 . Ferdinand Bernhard avait engagé des démarches pour obtenir cette certification pour Sanary, mais celle-ci ne s'appliquant pas aux ports de plaisance n'a pas été obtenue.

La démarche a cependant été poursuivie par la ville qui a voulu mettre en place un code de sûreté propre et adapté. Elle a donc fait appel à une société de prestation, Earth Case, qui depuis avril dernier a mis en place un plan de sûreté avec le Maître de port, Jean-Michel Preynat, ses agents assermentés, et les autorités communales (police municipale, nationale, pompiers...). Un exercice de simulation attentat a été réalisé au printemps dernier, puis la démarche a été initiée.

La mise en œuvre du plan de sûreté


Une heure avant le débarquement des croisiéristes, une zone tampon située du côté de l'office de tourisme dans laquelle aucune personne étrangère au navire ne peut pénétrer est délimitée par des barrières de sécurité afin de filtrer et contrôler les passagers à leur réembarquement. Les agents de la société Earth Case, disposent de la liste des passagers et contrôlent leur identité au moment où il embarquent sur les tenders pour rejoindre leur navire, et des fouilles aléatoires au magnétomètre sont réalisées. Un deuxième contrôle est ensuite effectué par le personnel à bord du navire. Une démarche qui, selon Jean- Michel Preynat , est très appréciée des croisiéristes en majorité anglo-saxons, et qui coûte à la ville environ 11 000€ par an.

Un nouvel aménagement


Dans le cadre des futurs projets de travaux du port, la ville mettra en place un portillon devant la panne se situant face à l'office de tourisme gardé par les agents de sécurité durant tout le temps de l'escale, le but étant de sécuriser le départ du quai au paquebot et de faire en sorte que les touristes débarquent directement devant l'office de tourisme qui les accueille. Les tenders circulent toutes les 20 minutes et transportent de 60 à 80 personnes.

Sécurité au mouillage
et préservation de l'environnement


Autre projet qui verra bientôt le jour, celui de l'installation d'un coffre d'amarrage, une bouée métallique de grandes dimensions à laquelle s'ancre le navire, qui permet de sécuriser le mouillage et de préserver la faune et la flore. Un suivi environnemental sur le repeuplement des fonds marins aidé par une maîtrise d’œuvre sera effectué. Un procédé soutenu par le Conseil départemental et considéré comme innovant.

A.I, le 15 octobre 2015

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