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Fondée au premier trimestre 2011 par Paul Ben Haim, l'association "le haricot magique" a apporté un vrai soulagement aux parents d'enfants présentant des troubles sévères du développement avec ou sans déficience mentale. Soutenue par la commune, la structure a posé ses valises au centre aéré de la Guicharde et accueille deux après-midi par semaine les enfants: "depuis qu'ils y sont, on a noté de vrais progrès" disait Alexandra vice présidente. Outre cela le lieu a permis de rompre l'isolement des parents et développer des échanges, car c'est bien souvent le parcours du combattant lorsque son enfant est handicapé, entre les difficultés de scolarisation, le manque de structures adaptées. Et les obstacles sont bien plus nombreux qu'on imagine.
Avec de multiples soutiens, l'association a pu s'entourer de professionnels pour un suivi des enfants au nombre de huit, à savoir Chloé, Sasha, Sixtine, Ewan, Clément, Brandon, Melvyn et Benjamin. Il y a deux psychologues (Aurélie Waquet et Jennifer Chiron), deux orthophonistes (Anne Violet et Cécile Croué) formées aux moyens de communication alternatifs (PECS, Makaton). Les enfants ont droit à des activités d'éveil avec l'art thérapie (Laure Thegnier) "qui fait appel à la relation accueillante et créative permettant de libérer les émotions et apaiser les angoisses". Néna intervient pour les arts plastiques, Luciana Fouché pour l'éveil musical et Mélanie Laurentin pour l'handidanse. Comme expliquait Paul Ben Haïm il y a aussi de nombreux bénévoles comme Blandine Verchin, graphothérapeute "qui a la volonté de préparer les enfants à la tenue du crayon et peut-être à l'écriture pour certain". Nicole Maillet, éducatrice, accompagne les enfants autour d'ateliers de découverte de leur environnement à travers des jeux prenant en compte l'espace et le temps.
L'évolution de la structure se fera au gré des soutiens financiers, mais l'optique serait à terme d'accueillir plus d'enfants et pouvoir aussi disposer de son propre lieu pour étendre les jours d'ouverture. Tout cela se mettra progressivement en place.
Vendredi les professionnels intervenant dans la structure étaient réunis afin d'évoquer le suivi des enfants mais aussi de se rencontrer pour échanger. Alexandra nous disait: "si cela est possible on aimerait organiser une réunion par trimestre". Quant à Paul Ben Haim, il poursuit avec énergie son travail pour solliciter des aides auprès d'organismes publics ou privés, afin que l'attente des parents soit satisfaite, mais surtout que les enfants puissent progresser dans une structure adéquate.