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L'association Présence existe depuis 1979 et gère 17 établissements dans le département, ceux-ci sont destinés à favoriser l’insertion sociale et à accompagner les personnes handicapées mentales, enfants, adolescents et adultes. Si l'inauguration ne s'est déroulée qu'aujourd'hui, c'est parce qu'elle fut repoussée à plusieurs reprises, conséquence de la santé de l'ancien président de l'association, Jean-Paul Didier, aujourd'hui décédé. Un hommage sincère lui fut rendu vendredi soir par les différents intervenants.
Initialement l'IME les Dauphins était à la Seyne, mais elle fut contrainte de déménager, et la municipalité de Sanary lui trouva un terrain du côté de Pierredon. La pose de la première pierre s'effectua en 2009, et l'IME a ouvert ses portes en septembre 2011. L'institut se scinde en deux structures avec un "Service d’Education et de Soins Spécialisés A Domicile" (SESSAD) et d'une "Section éducative et d'enseignement spécialisée" (SEES). Il s'agit actuellement d'un accueil de jour, car faute de financement, les 19 places en internat ne peuvent pas être actuellement mises en service.

Les intervenants

Le président de l'association Présence J-P présenta le site, et la directrice de l'IME madame Mongin fit part à l'assistance de l'avis des professionnels sur le site, expliquant qu'ils eurent un "pincement au coeur" lorsqu'ils partirent de la Seyne mais qu'ils s'approprièrent vite ce nouveau lieu ayant plusieurs atouts tant sur les "conditions de travail qu'au niveau de la sécurité". Elle évoqua la vie de ce lieu et "des enfants qui s'y épanouissent pleinement". Mireille Borie de l'Agence régionale de santé évoqua sa fierté lorsqu'il s'agissait d'inaugurer de nouvelles structures, rappelant qu'il s'agissait "d'un lieu d'inclusion sociale", et précisant qu'elle espérait que se concrétise "le financement de cet internat", tout en évoquant les difficultés financières actuelles. Le maire Ferdinand Bernhard rendit hommage à Jean-Paul Didier, et félicita aussi l'architecte pour la réalisation de "cette belle structure". Il rappela que les enfants de cet IME devaient bénéficier des mêmes activités que tous les enfants sanaryens comme l'accès à la piscine ou à la médiathèque. Il parla aussi des CAT qui travaillaient sur la commune.