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Le 26. février 2015 à 16h04

Sanary Conseil Municipal Les échanges se sont déroulés sur un ton modéré.

C’est au Petit Galli que s’est déroulé ce Conseil Municipal de février. Au programme, une trentaine de points à valider, dont certains ont fait réagir l’opposition, plus sur la forme que sur le fond.

Le Petit Galli était plein pour ce nouveau Conseil Municipal. La grande table des élus était organisée en U face à l’écran du mur. Les emplacements des uns et des autres ont changé. A une extrémité, le groupe de 4 de Didier George (absent mais représenté), faisait face à l’autre extrémité habituellement occupé par David Guis (FN), lui aussi absent, où l’on retrouvait Olivier Thomas et Cécilia Papadacci, comme pour bien montrer leur séparation.
Après un vote concernant deux nouveaux délégués de la commune au Syndicat Intercommunal de la Reppe et du grand Vallat (élus : Jean-Luc Granet et Angélique Mathis comme suppléante), les choses sérieuses pouvaient commencer. Olivier Thomas intervenait alors une première fois : « Faisant partie de l’opposition, nous ne serons pas forcément d’accord sur tous les points. Nous espérons simplement pouvoir nous exprimer sur ces points de désaccord. » Le conseil était ainsi lancé.

Les JSP récompensés


C’est sur un point positif que choisissait d’intervenir une première fois Ferdinand Bernhard. Ce point numéro 2015-05, portait sur une subvention de 13500 € qui permettrait de financer un séjour au ski pour récompenser les JSP (Jeunes SapeursPompiers) : « Cette subvention est largement méritée car ils répondent très souvent présents aux sollicitations. Ils font un effort remarquable et donnent de leur temps. Ils sont un bel exemple pour les jeunes… »

Servitudes couteuses ?


Le point 06 portait sur la construction d’une servitude sur la parcelle du Centre Azur à Portissol, nécessaire à l’extension du réseau d’assainissement des logements sociaux Les Rigaou et Les Bergeronettes. En échange de cette servitude, la mairie mettrait en œuvre le revêtement bitumineux et l’aire de stationnement des camping-cars. Olivier Thomas demandait alors si la contrepartie financière de cette servitude n’était pas trop couteuse. Il faisait alors remarquer que les travaux ont déjà commencés avant leur validation par le conseil municipal et que ce n’était pas la première fois. Jean Brondi répondait alors que les travaux avaient commencés dès la convention signée. Le maire clôturait alors le débat en citant : « Le revêtement bicouche est le moins cher et pour les camping-cars, ça nous arrange bien. Il faut savoir faire avancer les choses dans notre pays et de toute manière, les travaux ont commencés sans couter un sou au contribuable… »

1500 verres sérigraphiés


La Cuvée de la ville de Sanary 2014 avait remporté un franc succès. Les 500 verres sérigraphiés pour l’occasion étaient partis en un quart d’heure… Cette année, la manifestation se déroulera les 4,5 et 6 avril et l’on pourra y déguster le vin blanc, le rosé, mais aussi le vin rouge, sachant que seuls les 2 premiers seront à la vente. Cette fois, 1500 verres de vin aux couleurs de l’évènement seront en vente au tarif unitaire de 3,00 €. 35 verres seront réservés aux invités d’honneur. Ce point n°10 a été voté à l’unanimité.

Gilet pare-balle pour les policiers municipaux.
Et pourquoi-pas des armes ?


C’est un point en lien avec l’actualité qui était abordés avec ce point n°12 : l’achat de gilets pare-balle pour les policiers municipaux. Ernest Rosso, du groupe de Didier George, faisait remarquer : « Les policiers municipaux ne sont pas armés, c’est dommage ! » Ferdinand Bernhard réaffirmait son avis négatif sur le port des armes : « Les policiers municipaux doivent en priorité faire appliquer les arrêtés du maire. Ils ne sont pas formés au maniement des armes. Je constate que même au niveau de la nationale ou de la gendarmerie, on leur enlève parfois leur arme. Pour ma part, je ne veux pas prendre la responsabilité de leur en donner une. »

Et que fait la préfecture pour
les logements sociaux ?


Nous n’allons pas ici commenter les 29 points de ce conseil, mais ce n°13 portant sur la convention Habitat avec l’EPF (établissement Public Foncier) a fait réagir Olivier Thomas qui déclarait : « Nous ne sommes pas favorables aux méthodes de l’EPF ». Cette remarque permettait au maire de Sanary d’expliquer que l’EPF est un produit de la loi contrôlé par l’état. Il rappelait : « Comme nous ne pouvons pas produire les 514 logement sociaux demandés, nous nous sommes mis en carence. C’est donc la préfecture qui a le droit de préemption et pourtant elle n’a rien fait ! Quant à l’EPF, ils construisent sans que ça coute un euro au contribuable, grâce aux baux à construction ! »

Qualité des eaux


En milieu de séance, le point 14 sur l’élaboration du PLU, appuyée par un exposé, suscita l’opposition d’Olivier Thomas sur certains classements près du littoral et sur le futur parking du jardin des Oliviers. « Les chiffres ont pourtant parlés » répliquait Ferdinand Bernhard, rappelant l’augmentation des zones protégées par le nouveau PLU et le fait que les zones concernées par l’intervention d’Olivier Thomas ne deviendraient pas constructibles pour autant. C’est lors d’un des derniers points de la soirée, le n°26, portant sur l’engagement de la commune dans une certification des eaux de baignade, que l’opposition intervenait pour la dernière fois. Le maire se félicitait de la qualité « Excellente » obtenue de l’ARS (Agence Régionale de Santé), tout en exprimant son souhait de continuer à vouloir encore l’améliorer.
Olivier Thomas regrettait que Sanary n’ait pas le « Pavillon Bleu » qui faisait une dernière fois réagir le maire de la ville : « Je l’ai dit. Quand on se fait certifier, c’est pour améliorer… »

Conforme aux habitudes, le conseil municipal de Sanary a été animé, mais sans plus. Il est à constater que chacun a voulu le faire dans un esprit de courtoisie constructive… Ça n’a pas toujours été le cas.

PH, le 26 février 2015

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