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La municipalité et la société Revato travaillent sur ce projet depuis 2008, mais du retard a été pris "à cause du report du PLU" avança Didier Germain, directeur de la société Revato. Il expliqua aussi en préambule la complexité du montage de tels dossiers dans un contexte difficile: "les autorisations administratives sont octroyées par le conseil général et l'agence régionale de santé, et la commune a bien fait d'anticiper car de 2012 à 2017 il n'y aura pas de création de lits sur toute la région PACA". Le maire Ferdinand Bernhard a quant à lui insisté sur la nécessité d'œuvrer pour que les familles et personnes âgées de la ville aient à disposition tous les équipements nécessaires, et pour que "quelques soient leurs revenus, leur situation, ils puissent terminer sereinement leurs jours sur la commune. Je pense que ce sera là un soucis de moins pour familles".
Comme dans d'autres établissements présents sur la commune, cet EHPAD sera habilité à l'aide sociale. Actuellement la ville dispose d'une offre diversifiée "répondant à différentes étapes": établissements pour des personnes autonomes et établissements accueillant des semi valides, dépendantes, atteintes d'Alzheimer. Citons l'Amaryllis, Stella Maris, le Rosaire, la Bastide du Baou, le Verger. "Nous bénéficions aussi de dispositifs pour le maintien à domicile, et des changements avec des extensions s'opèrent au Verger et au Rosaire".

L'EHPAD, description et montage financier

Les travaux ont débuté en novembre 2012, et la livraison est programmée pour septembre 2014. Le bâtiment s'élèvera sur trois étages, avec une capacité de 78 lits dont 14 lits et 5 places en accueil de jour pour les personnes atteintes de la maladie Alzheimer. Les chambres simples seront d'une superficie de 22 à 30m2, les chambres doubles de 27 à 37 m2. Il y aura une salle à manger sur chaque niveau, tandis qu'au R-1, un parking de 44 places sera mis en place.
Concernant le montage financier, il s'agit d'un bail à construction: "pour la mise à disposition de ce terrain, la société Revato qui construit et exploitera l'établissement, verse un loyer capitalisé à la commune d'un montant d'1.795.000€" (pour moitié en 2012 et le solde en 2014). Le maire ajouta: "la commune ne met pas un euro dans ce projet, et dans 60 ans nous récupèrerons le terrain et le bâtiment. Cette somme versée servira en partie au financement de l'îlot des Picotières qui accueillera le CCAS".