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Qui ne craignait pas un remake de la finale 2013 lève le doigt ! Cette fois, Toulon n’a pas tremblé, malgré avoir été mené au score 7 à 3 suite à un essai de Castres en première mi-temps (le seul de la partie). Le RCT a ensuite maitrisé son sujet, sans faiblir ni trembler.
A la fin de la première mi-temps, les toulonnais menaient par 12 à 10, grâce à 3 pénalités et un drop, tous réussis par Sir Johnny Wilkinson.
Dans un match très fermé, Toulon a su profiter de la moindre faiblesse de ses adversaires et a encore inscrit 2 pénalités en seconde période. Une, à droite dans un angle très fermé, encore par le sublissime n°10 anglais et l’autre par Armitage, à gauche, à 53 mètres, sur le mauvais pied de Wilkinson.

Merci Jonny

C’est historique et les héros peuvent rentrer la tête haute. Ceux qui partent vous saluent. C’était le dernier match de Jonny Wilkinson, mais aussi de Joe Van Niekerk, au RCT depuis 6 saisons, et de Danie Rossouw, le sud-africain, intégré pour la saison 2013-2014. Un t-shirt, merci Jonny avait été fait, juste pour l’occasion. Nul doute qu’il aurait été porté, même si Toulon n’avait pas gagné. Mais cette fois, le RCT n’est pas tombé dans le piège castrais. Il est double Champion d’Europe et Champion de France. C’est une performance unique qu’aucun autre club français n’avait réalisé auparavant.
Bravo le RCT, bravo Toulon, bravo Mourad Boudjellal, Bernard Laporte et tous les joueurs. Celle-là, on n’est pas prêt de l’oublier. Merci Jonny !

Un match qui a mis le feu, même à Six-Fours

Le bar des Sports avec Jean-Michel Bonus et toute son équipe ainsi que le Balto ont encore une fois joué le jeu pour faire partager ce grand moment entre les Six-fournais: les fans ont pu suivre le match sur écran depuis les deux terrasses restées ouvertes pour l'occasion. Dès la victoire déclarée, une explosion de joie et de feux de bengale a embrasé la place des Poilus.