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Le 13. juin 2009

  Risques de feux de forêt : réunion de sensibilisation à Six Fours.

Dans le cadre d’une grande campagne de sensibilisation la ville a missionné des agents sur le terrain pour informer, sensibiliser et aider techniquement à la mise aux normes des propriétés conformément à la loi.

Le lieutenant colonel Pierre Schaller du Service Départemental d'Incendie et de Secours du Var répond aux nombreuses questions du public.

Le lieutenant colonel Pierre Schaller du Service Départemental d'Incendie et de Secours du Var répond aux nombreuses questions du public.

La volonté de la municipalité est d’informer et de sensibiliser. Les feux de forêt représentent un danger réel dans notre commune et tout un chacun se doit d’appliquer la réglementation en vigueur afin de limiter les risques.

Objectif : mise aux normes de toutes les propriétés d’ici 3 ans


En 2007 la municipalité de Six Fours en partenariat avec le Conseil Général du Var a mis en place un comité de secteur pour la prévention et la lutte contre les feux de forêt. Ce comité est composé entre autres des services de secours et d’incendie du Var, de l’antenne locale de secours et d’incendie de Six Fours, de la police nationale (basée à Sanary), de la police municipal, du service des Forêts ainsi que du service Environnement de la mairie de Six-Fours. Ce comité s’est fixé pour but d’obtenir une mise aux normes des propriétés exposées d’ici trois ans.

Après projection d’un film s’appuyant sur les témoignages de victimes de feux de forêt au Plan de la Tour, la municipalité rappela au public les grandes lignes de l’obligation de débroussaillage : sont concernées toutes les propriétés se trouvant en forêt ou dans une bande de 200 mètres autour des massifs forestiers. Chaque propriétaire a le devoir de débroussailler dans un rayon de 50 mètres autour de sa maison, ainsi que sur 10 mètres de part et d’autre de la voie d’accès. Dans ce périmètre il doit également réduire la densité des arbres, en laissant des groupements d’arbres d’une quinzaine de mètres de diamètre maximum avec au moins 3 mètres entre les cimes de deux groupements d’arbres. Si la zone à débroussailler se trouve sur un terrain voisin, le débroussaillage est tout de même à la charge du propriétaire de la maison concernée, il doit procéder au débroussaillage avec l’autorisation préalable du propriétaire du terrain voisin.

Après la présentation le débat entre le public et les représentants du comité de secteur fût très animé. Un membre du public fit observer : « Moi j’ai coupé des arbres dangereux, car trop près les uns des autres, suite à quoi on m’a envoyé la police ! », une autres personne fit une remarque judicieuse : « Que faire sur les terrains pentus, si on coupe des arbres le terrain risque de s’écrouler ». D’autres ont vu des problèmes économiques : « L’abattage coûte entre 300 et 500 euros par arbre, beaucoup n’auront pas les moyens financiers de se mettre aux normes », mais dans tout ça certains ne perdent pas le nord : « J’ai une propriété avec une situation dominante aux Playes. Jusqu’à présent on m’a interdit de faire une piscine. Une piscine à cet endroit serait pourtant une opération de prévention idéale contre les incendies ! ».

Le but n’est pas de massacrer la forêt


Monsieur Jean-Marc Mouthon de la Maison Forestière de Janas, fit observer que beaucoup se sont servi de cet arrêté préfectoral pour étêter les arbres afin de voir la mer : «  Le but n’est surtout pas de massacrer la forêt, mais juste de protéger les habitations là où c’est nécessaire ».

Cette année il est trop tard pour débroussailler


Dans tout les cas, il est interdit de débroussailler pendent l’été. Qui ne l’a pas encore fait, doit maintenant attendre l’automne : Le risque de mettre le feu en utilisant les engins de débroussaillage est plus grand que le risque de voir passer le feu cette année sur sa propriété.

XT, le 13 juin 2009

Autres photos:

Joseph Mulé : « La municipalité souhaite jouer la carte de la communication. Le maire à la possibilité de verbaliser, mais ce n’est pas à l’ordre du jour ». Hervé Fabre au sujet de la déchetterie et de la possibilité d’y amener les déchets en camion : « Le samedi matin la déchetterie reçoit entre 140 et 150 personnes. Si on y acceptait les camions on ne pourrait plus recevoir tout le monde pour des raisons de capacité de stockage » Au micro Hélène Rouquette, chef du service environnement de la mairie de Six-Fours. Jean-Marc Mouthon : « Le but n’est surtout pas de massacrer la forêt, mais juste de protéger les habitations là ou c’est nécessaire ». A ses côtés Joseph Mulé.
Joseph Mulé : « La municipalité souhaite jouer la carte de la communication. Le maire à la possibilité de verbaliser, mais ce n’est pas à l’ordre du jour ».