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Le 24. décembre 2016 à 10h27

La Seyne Propreté urbaine Le centre-ville de La Seyne détagué

Suite à une recrudescence de tags et graffiti sur les bâtiments publics et privés, la Ville a fait appel à SOS Tags, société sanaryenne spécialisée dans le détagage. Devant l'urgence de la situation, à la veille des animations de Noël, celle-ci a fait disparaître 270 tags en cinq jours.

En partant de la gauche, Roger Tirion, responsable service Allo La Seyne, Alain Roman, reponsable service Propreté, Jean-Luc Bruno adjoint des quartiers Centre et Est, Claude Astore adjoint délégué à la sécurité et tranquillité publiques et la "Tag Team'' !

En partant de la gauche, Roger Tirion, responsable service Allo La Seyne, Alain Roman, reponsable service Propreté, Jean-Luc Bruno adjoint des quartiers Centre et Est, Claude Astore adjoint délégué à la sécurité et tranquillité publiques et la "Tag Team'' !

A l'image de SOS Fantômes, le film qui a marqué les années 80, SOS Tags répond à l'urgence des situations. Sauf que généralement, dans les centres-villes, ce ne sont pas les fantômes qui manient les peintures mais bel et bien des concitoyens dont les actes s'apparentent davantage à du vandalisme qu'à de l'art. Le 15 décembre dernier, un arrêté municipal était pris pour mettre en œuvre une opération de nettoyage. En effet, 300 tags avaient été relevés en centre-ville par la Police municipale, les services Allo La Seyne, et Propreté. Pas question de les laisser gâcher les animations de Noël. «En cinq jours, on a pu retirer 270 tags, soit 95 % des pollutions. Ceux sur les volets roulants de magasins n'ont pu être enlevés car la méthode employée, le sablage, aurait endommagé le mécanisme de fermeture», explique Claude Astore, adjoint au maire délégué à la sécurité et tranquillité publiques . L'élu ajoute que des poursuites ont été engagés contre les auteurs, identifiés par vidéo-surveillance.

Rapide et efficace


Le procédé, qui a vu le jour en 1933, est avant tout écologique. «Grâce à un hydrogommage qui pulvérise de la craie concassée, avec zéro rejet». La méthode est d'ailleurs agréée par les Bâtiments de France et a été déposée par le directeur de SOS Tags qui l'a mise au point. Le 20 décembre, la ville était donc débarrassée de ces graffiti disgracieux pour un coût de 9 000 euros environ.

Des cache-conteneurs esthétiques


La commune a également engagé une action de redynamisation du centre-ville et d'amélioration de l'esthétique. Celle-ci s'articule autour de l'habillage des points de regroupement des bacs collectifs, la lutte contre l'insalubrité et la pollution visuelle, et l'incitation à respecter la propreté et l'environnement. Neuf cache-conteneurs décorés sont installés placettes Evenos, Perrin et Prats, rues Gounod, E. Combes, Ramatuelle et Berny, traverse d'Alsace et square Charly. «Les décors choisis participent à l'intégration des cache-conteneurs dans le paysage, ainsi qu'au fleurissement du centre-ville» se réjouit, Alain Roman, responsable du service Propreté. Coût de l'opération : 24 000 euros. De quoi faire prendre conscience aux citoyens, que la propreté est l'affaire de tous.

Chantal Campana, le 24 décembre 2016

Autres photos:

Un cache-conteneur, place Perrin
Un cache-conteneur, place Perrin