Le 6. décembre 2015 à 23h05
Ollioules Elections La liste Estrosi devancée d'une courte tête par le FN
Veillée funèbre, ce dimanche soir à Ollioules, où pour la première fois de son histoire, le Front National arrive en tête d'une élection, même si 97 voix seulement séparent les listes conduites par Marion Maréchal Le Pen et Christian Estrosi, les autres candidats, à part la gauche, étant carrément laminés.
Robert Bénéventi, Maire d'Ollioules, aux côtés de Michel Thuilier, adjoint à la Sécurité, annonce les résultats du scrutin.
Un vrai cataclysme. Du jamais vu à Ollioules où, lors des dernières élections municipales, le Maire, Robert Bénéventi (alors UMP) avait été élu dès le premier tour avec plus de 74% de voix.
C'est d'une voix grave, devant des supporters atterrés, que ce même Maire, figurant sur la liste présentée par Chrstian Estrosi (Les Républicains) a dû annoncer que cette fois-ci, une majorité d'Ollioulais lui avaient préféré une autre voie, celle du Front National. Oh, de pas beaucoup, de 97 voix seulement, mais suffisamment pour ébranler les esprits. Pour faire mal. Pour faire réfléchir. Pour comprendre. Mais comprendre quoi ?
Sur 10.277 électeurs, 5.449 s'étaient présentés dans les isoloirs des 12 bureaux de la commune, sous un ciel plutôt maussade. Mauvais présage, malgré un pourcentage de votants en nette hausse par rapport aux dernières élections régionales.
Finalement, sur les 5.305 votes exprimés, 1.965 (37,04%) sont allés à Marion Maréchal Le Pen, 1.868 (35,21%) à Christian Estrosi et 759 (14,31%) sur Christophe Castaner qui représentait le PS.
Quant aux sept autres candidats à briguer le Conseil Régional, leurs scores se situent entre 4,11% (Alliance écologiste indépendante) et 0,72% (L'UPR, le Parti qui monte).
A l'annonce des résultats, Robert Bénéventi, certes plus que déçu comme tous les autres élus présents, s'est dit résolu à se battre pour le deuxième tour de cette consultation, aux cotés de ses amis dont Philippe Vitel, le député de la circonscription venu saluer les assesseurs des différents bureaux.
« Rien n'est joué, même si la marge est faible. C'est à nos stratèges désormais de prendre les décisions qui s'imposent, mais ce qui est sûr, c'est que nous nous battrons ».
Quant aux raisons de cette percée absolument inédite du Front National dans sa ville, le Maire d'Ollioules y voit les conséquences néfastes des attentats du 13 décembre et de la peur qu'ils ont générée. Car, dit-il, comment alors comprendre que des quartiers connus pour faire partie de la droite traditionnelle aient pu basculer vers l'extrême ? Même dans son propre fief, le bureau numéro un qui l'a toujours couronné de lauriers, seules 30 voix le font devancer le FN.
Cela donne évidemment à réfléchir...
Inscrits : 10.277
Votants : 5. 49
Nuls : 38
Blancs : : 106
Suffrages exprimés : 5.305
Alliance Ecologiste : 218 (4.11%)
Lutte Ouvrière : 68 (1,28%)
Union des Droites : 40 (0,75%
La Région coopérative : 200 (3,77%)
La France Plein sud : 1.965 (37,04%)
Ca va changer : 1.868 (35,21%)
Notre Région (Ps) : 759 (14,31%)
L'UPR, le Pati qui monte : 38 (0,72%)
Debout la France : 105 (1,98%)
Pour la Nouvelle Donne Régionale : 44 (0,83%)
97 voix d'écart entre les deux listes principales
C'est d'une voix grave, devant des supporters atterrés, que ce même Maire, figurant sur la liste présentée par Chrstian Estrosi (Les Républicains) a dû annoncer que cette fois-ci, une majorité d'Ollioulais lui avaient préféré une autre voie, celle du Front National. Oh, de pas beaucoup, de 97 voix seulement, mais suffisamment pour ébranler les esprits. Pour faire mal. Pour faire réfléchir. Pour comprendre. Mais comprendre quoi ?
La gauche à 14,31%
Sur 10.277 électeurs, 5.449 s'étaient présentés dans les isoloirs des 12 bureaux de la commune, sous un ciel plutôt maussade. Mauvais présage, malgré un pourcentage de votants en nette hausse par rapport aux dernières élections régionales.
Finalement, sur les 5.305 votes exprimés, 1.965 (37,04%) sont allés à Marion Maréchal Le Pen, 1.868 (35,21%) à Christian Estrosi et 759 (14,31%) sur Christophe Castaner qui représentait le PS.
Les "petits candidats" laminés
Quant aux sept autres candidats à briguer le Conseil Régional, leurs scores se situent entre 4,11% (Alliance écologiste indépendante) et 0,72% (L'UPR, le Parti qui monte).
A l'annonce des résultats, Robert Bénéventi, certes plus que déçu comme tous les autres élus présents, s'est dit résolu à se battre pour le deuxième tour de cette consultation, aux cotés de ses amis dont Philippe Vitel, le député de la circonscription venu saluer les assesseurs des différents bureaux.
Le Maire : "Rien n'est joué, nous nous battrons"
« Rien n'est joué, même si la marge est faible. C'est à nos stratèges désormais de prendre les décisions qui s'imposent, mais ce qui est sûr, c'est que nous nous battrons ».
Les raisons de ce vote inédit à Ollioules
Quant aux raisons de cette percée absolument inédite du Front National dans sa ville, le Maire d'Ollioules y voit les conséquences néfastes des attentats du 13 décembre et de la peur qu'ils ont générée. Car, dit-il, comment alors comprendre que des quartiers connus pour faire partie de la droite traditionnelle aient pu basculer vers l'extrême ? Même dans son propre fief, le bureau numéro un qui l'a toujours couronné de lauriers, seules 30 voix le font devancer le FN.
Cela donne évidemment à réfléchir...
Les résultats détaillés
Inscrits : 10.277
Votants : 5. 49
Nuls : 38
Blancs : : 106
Suffrages exprimés : 5.305
Alliance Ecologiste : 218 (4.11%)
Lutte Ouvrière : 68 (1,28%)
Union des Droites : 40 (0,75%
La Région coopérative : 200 (3,77%)
La France Plein sud : 1.965 (37,04%)
Ca va changer : 1.868 (35,21%)
Notre Région (Ps) : 759 (14,31%)
L'UPR, le Pati qui monte : 38 (0,72%)
Debout la France : 105 (1,98%)
Pour la Nouvelle Donne Régionale : 44 (0,83%)
François Kibler, le 06 décembre 2015
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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