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On peut dire que la municipalité de la Seyne, les collectifs, les particuliers, certains élus de tout bord du secteur auront tout tenté pour sauver la maternité, des rassemblements "festifs" à des actions plus radicales: "on passe à la vitesse supérieure en faisant une action plus dérangeante. Force est de reconnaître que la parole des citoyens que nous portons n'a pas été entendue" nous disait le maire Marc Vuillemot, ajoutant: "il faut encore rester mobilisés pour empêcher ce transfert qui devrait être définitif d'ici quelques semaines. On peut encore changer les choses, nous avons fait constater par huissier le temps de trajet, et même le maire de Toulon ou le député Jean-Sébastien Vialatte ont admis la difficulté actuelle de circuler pour accéder au nouvel hôpital de Sainte Musse. il faut près d'une heure pour effectuer le trajet depuis Ollioules ou La Seyne, et beaucoup plus lorsque l'on habite à Saint-Mandrier, à Sanary, et dans les communes plus éloignées. En parallèle on va envisager de saisir la justice administrative; car même les spécialistes sont d'accord pour dire qu'il y a un danger tant que ne seront pas résolues les questions de circulation routière. On aurait au moins espéré obtenir un report de la décision de fermeture".
Même si l'agence régionale de la santé a confirmé la fermeture, l'espoir demeure au niveau de la justice, comme ce fut le cas à Valréas où une décision de fermeture d'une maternité fut annulée par le tribunal.

Près de 800 personnes étaient présentes samedi

Entre les particuliers, les syndicats, les membres du collectif varois de défense de l'accès aux soins, près de 800 personnes étaient réunies au stade Léry ce matin dès 10 heures. Au niveau politique, outre les élus de la Seyne, on retrouvait la première secrétaire fédérale du Var du PS Mireille Peirano, le secrétaire de la section de Six-Fours Didier Pille ou le conseiller régional du FN Frédéric Boccaletti. Devant l'assistance le maire rappela que la maternité de la Seyne accueillait chaque année plus de 1.500 naissances: "qu'on arrête de désertifier notre territoire, de démanteler les services hospitaliers, de toujours revenir en arrière sur ce qui améliore la vie des gens. Cette maternité est la seule d'un territoire de 200.000 habitants en plein développement. Elle est la plus importante de notre département. Elle n'est ni vétuste, ni dangereuse, puisque dotée des équipements normaux d'un hôpital qui a ouvert ses portes il y a moins de 20 ans. Elle est le seul service d'interruption volontaire de grossesse de notre secteur du Var".
Le cortège s'est ensuite rendu en direction de l'entrée de l'autoroute, à un carrefour symbolique, à la croisée des chemins...Est-ce que ce nouveau message sera entendu, car visiblement 21.000 signatures recueillies n'ont pas suffi? Ou faudra-t-il un référendum?

Une mobilisation générale.