(0)

Samedi matin l'équipe du Clupipp était réunie en capitainerie pour parler de plusieurs sujets: autour de la table on retrouvait Gérard Constantini, Jean-Louis Fiévé, Armand Figuerido, Jacques Serre et le président Jacques Savelli. Lors de ces échanges, il en est ressorti qu'ils ne voulaient pas servir de 'faire valoir' et être 'instrumentalisés': "Nous sommes là pour représenter les usagers du port, et nous avons toujours voulu travailler main dans la main avec les autorités de Ports Toulon Provence, mais encore faut-il qu'on ait tous les éléments en main. On ne veut pas d'une concertation de façade,ni qu'on nous utilise pour cautionner certains aménagements". Cela faisant écho à différentes questions posées au comité par Ports Toulon Provence, au sujet de la suppression de la zone des annexes à flot, le quota d'emplacements annuels et passagers, les projets d'amodiations, le nombre des futurs emplacements pour les loueurs... Jacques Serre ajoutant: "toutes ces questions auront des répercussions sur le futur visage du port, mais on ne peut y répondre sans avoir tous les éléments en main et aujourd'hui on est dans le flou total. Difficile dans ces conditions de se prononcer".

Rendez-vous le 6 avril à partir de 9h

Ils invitent ainsi les usagers à venir en capitainerie samedi 6 avril pour débattre des points mentionnés ci-dessus et parleront aussi de la liste d'attente. Jacques Savelli insistant: "ce qui nous importe aujourd'hui est la mise en sécurité du port, et qu'on paie le prix juste par rapport à la réalité. Il faut savoir qu'on a connu plus de 30% d'augmentation en six ans et cela nous paraît injustifié lorsque la moitié des bateaux sont au milieu de l'eau en prise directe aux vents. Car dire que le port du Brusc n'est pas cher ne veut rien dire, connaissez-vous beaucoup de ports avec autant de bateaux coulés?". Puis de rappeler: "il y a une dizaine d'années on était d'accord sur le principe des aménagements qui devaient être financés par l'Europe, mais on ne peut cautionner aujourd'hui certains projets sachant qu'il n'y a pas d'argent, et on ne veut pas, nous plaisanciers, tout financer". Rendez-vous donc le 6 avril pour les usagers du port pour débattre et s'informer avec leurs représentants.