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Le 9. janvier 2010 à 22h30

Le Brusc Assemblée générale de l’ADILPB De nombreux adhérents, mais plus de président !

Après la démission annoncée de Pierre Suffren, on s’attendait à l’élection d’un nouveau bureau à l’occasion de l’AG de l’Association de Défense des Intérêts des Locataires du Port du Brusc. Or aucune élection n’a eu lieu. L’ADILPB est donc jusqu’à nouvel ordre une association sans tête.

Debout Pierre Suffren, sur sa gauche en bout de table Vincent Georges, sur sa droite Joseph Mulé, Hervé Fabre et Kamel Chihaï.

Debout Pierre Suffren, sur sa gauche en bout de table Vincent Georges, sur sa droite Joseph Mulé, Hervé Fabre et Kamel Chihaï.

Après avoir remercié les élus, le maitre de port et les membres du CLUPIPP de leur présence, Pierre Suffren commença ainsi l’assemblée : « Je ne représenterai pas ma candidature à la présidence de l’ADILPB. Maintenant il faut des jeunes qui soient là, qui bougent et qui soient un peu plus dynamiques que nous le sommes actuellement ». Jusqu’à présent les deux personnes moteur de l’association étaient Pierre Suffren pour le port et Vincent Georges pour la lagune.

La partie lagune se
passe plutôt bien


En ce qui concerne la lagune l’association a la municipalité comme interlocuteur, et là les choses se passent plutôt bien, du côté du port Pierre Suffren regrette l’absence de dialogue avec le SMVPL (Syndicat Mixte Varois des Ports du Levant). L’autorité portuaire était représentée à l’assemblée par Kamel Chihaï, le maitre de port, qui dut s’absenter avant la fin. Pierre Suffren précise : « Nos relations avec le maître de port sont bonnes, ce n’est pas là que le bât blesse » puis il s’en prend au directeur des ports, Gilles Arduin. Il revient ensuite sur l’historique de l’ADILPB et explique les raisons qui le poussent maintenant à démissionner de la présidence de l’association.

Vincent Georges présente les dossiers actuels au niveau de la lagune. Il critique notamment le manque de panneaux de signalisation (Les touristes ne sont pas informés des règles à respecter), la disparition des stationnements, le problème des ancrages. Il explique le travail réalisé en commun par l’ADILPB et Lou Capian pour surveiller le plan d’eau et se plaint du Je-m’en-foutisme de certains propriétaires de bateau, qui « même avertis de problèmes au niveau de leur embarcation, ne daignent même pas se déplacer ». A la demande de l’association la municipalité a installé plusieurs escaliers pour descendre dans la lagune le long de la route. Des poubelles ont également été mises en place et on dû être retirées peu de temps après à cause du vandalisme, de gens peu respectueux, qui les jetaient à la mer.

Une épée de Damoclès au dessus
des pointus de la lagune


Il y a de moins en moins de bateaux dans la lagune, plus que 141 maintenant et à terme ils sont sans doute appelés à tous disparaître. L’AOT (Autorisation d’Occupation Temporaire) actuel va jusqu’en 2012. La municipalité pense arriver à obtenir la prolongation de l’AOT, mais sans doute pas aux mêmes conditions et pas pour le même nombre de bateaux. C’est d’ailleurs une des raisons avancées par Joseph Mulé pour expliquer la décision de supprimer les places de stationnement : « Les travaux de la Corniche des Îles s’inscrivent sur le long terme, il n’était pas judicieux de garder des places de parking pour accéder à des bateaux, qui risquent de ne pas pouvoir rester là. »

« L’ADILPB doit retrouver sa place
au sein du conseil portuaire »


Monsieur Mulé et monsieur Fabre ont longuement répondu aux questions des membres de l’ADILPB, souvent sans pouvoir donner de réponses positives, mais en expliquant toujours le fondement des décisions prises par la municipalité. Joseph Mulé a fait valoir les réunions qu’il a instaurées en amont du conseil portuaire dans le but de recueillir les avis des associations. Pierre Suffren en a profité pour s’adresser à lui en tant que représentant de J.S. Vialatte, président du conseil portuaire : « Des réunions en amont c’est bien, mais ce que nous vous demandons c’est de pouvoir réintégrer le conseil portuaire, tout comme l’APPB a pu le faire. Pourquoi l’APPB et pas l’ADILPB ? »

Pour l’instant pas
de successeur


Le vote auquel on aurait pu s’attendre et qui aurait élu le successeur de Pierre Suffren n’a pas eu lieu. Officiellement l’ADILPB, à ce jour, n’a donc plus de bureau. Pierre Suffren cita deux candidats au comité de direction en les personnes de Jean François Laitier et Jean Claude Frappi, il réitéra également son appel à candidature soucieux de trouver un nouveau président pour l’ADILPB. Dès que des candidats se seront faits connaître le nouveau bureau sera élu dans le cadre d’une assemblée extraordinaire.

XT, le 09 janvier 2010

Autres photos:

Pierre Suffren : "L’ADILPB doit retrouver sa place au sein du conseil portuaire"