Les élèves d'une école primaire qui ont entonné la Marseillaise, un détachement des Jeunes Sapeurs Pompiers Six-Fournais figé dans un respectueux garde-à-vous : la commémoration de l'Armistice au Brusc avait pris ce matin un coup de jeune qui laisse augurer que le devoir de mémoire est assuré ici.
Tout commença à 9h45 sur le quai de la Prud'homie, où le cortège se forma pour parcourir un quai Saint-Pierre coloré par les étals du marché hebdomadaire, un peu maigrelet à cause du violent mistral. En tête les jeunes sapeurs pompiers six-fournais sous les ordres du major Ritter, suivis des enfants de l'école Eugène Montagne (La Coudoulière) accompagnés de leur directrice Patricia Borsotti, des porte-drapeaux de plusieurs associations patriotiques, des élus ceints de leur écharpe tricolore et des représentants de l'Armée en grand uniforme. Leur emboîtèrent le pas plusieurs dizaines de Bruscains.
L'espace Jules de Greling, qui accueille la plaque commémorative du sacrifice des Bruscains morts pour la France, était tout juste assez grande pour accueillir tout ce monde d'autant qu'un détachement d'élèves de la préparation militaire marine sous les ordres du commandant Guillard y montait la garde.
Au nom de la municipalité, le député-maire Jean-Sébastien Vialatte déposa une gerbe, accompagné par Albert Laure et Léon Dodéro. Une minute de silence fut observée avant que deux jeunes élèves n'égrènent les noms inscrits sur la stèle. Et la cérémonie, orchestrée par Antonin Bodino et Alain Trillat, se termina par une vigoureuse Marseillaise entonnée par Yves Draveton et les enfants de l'école Montagne avant que les personnalités, dont Denis Perrier, représentant le délégué militaire départemental, le chef d'escadron Estour, du 4° Dragon de Carpiane, le capitaine Rastègue, commandant les sapeurs pompiers six-fournais aillent saluer les porte-drapeaux. Boissons chaudes et viennoiseries vinrent ensuite réconforter les jeunes organismes soumis à l'épreuve du froid.

Impeccable défilé des jeunes sapeurs pompiers