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Le feuilleton est terminé, et la campagne de la gauche peut enfin démarrer même si on imagine que certaines dissensions demeureront forcément au sein du parti socialiste. Mardi, Ladislas Polski avait réuni Mireille Peirano, Marc Vuillemot et les représentants des différentes sections PS des communes de la circonscription, ainsi que deux représentants locaux du MRC, Yves Gavori et Toussaint Codaccioni. Visiblement très à l'aise et bien décidé à mener pleinement cette campagne, le nouveau candidat annonçant: "aujourd'hui c'est la fin du feuilleton. Je veux aussi crever certains abcès comme le mot parachutage. je le conteste, je vis à Nice, j'ai grandi à Marseille, j'ai des attaches familiales à Saint Mandrier, je suis élu régional, il ne faut pas perdre de vue que l'élection législative est une élection nationale".
Et la maternité s'invita aussi à la table: "j'ose dire que c'est un combat républicain". Et de souligner: "c'est l'application de la loi de 2009 HPST ( Hôpital, patients, santé et territoires) que le député Jean-Sébastien Vialatte a voté. Cette loi porte en elle les germes de la fragilisation de l'hôpital public au profit du privé". Puis il démontra les tromperies au sujet de la nouvelle maternité qui ne "sera jamais de niveau 3, on a menti à nos concitoyens en arguant des problèmes de sécurité".
Mireille Peirano revint d'abord sur l'accord entre le PS et le MRC: "il avait été décidé qu'il y aurait dans le département quatre circonscriptions réservées à nos partenaires". Puis il apporta son soutien à Ladislas Polski: "je le connais du conseil régional où il s'occupe de la santé, c'est un homme de gauche, de conviction et de talent". Il tacla aussi Jean-Sébastien Vialatte: "c'est facile de voter des lois et de tenir un discours contraire sur le terrain, comme faire voter une motion contre la LGV". Et Marc Vuillemot d'expliquer: "je suis habitué à travailler avec des gens de différents courants, et mon conseil municipal en est la preuve", citant notamment le très bon travail des Verts. Il critiqua ensuite le découpage de la circonscription: "c'est bien le député UMP qui a été à la manoeuvre pour imposer au préfet ce découpage. On a en face de nous un adversaire coriace d'où la nécessité du rassemblement". Ladislas Polski montra qu'il était déjà pleinement entré dans la campagne: "à propos de Jean-Sébastien Vialatte, les mêmes raisons qui ont fait qu'il a été élu sur la vague sarkozyste pourraient aujourd'hui bien le faire perdre. Il doit assumer le bilan de son parti, et on sent que les gens ont envie de changer d'air".

Les sections locales du PS derrière le candidat

Claude Escarguel, nouveau secrétaire de la section PS de Sanarynous disait: "aujourd'hui toute la gauche doit être rassemblée pour gagner une circonscription que nous estimons gagnable". Mais quelques rancoeurs subsistent: "les manoeuvres et la petite cuisine locale ayant contribué à une situation abracadabrantesque dans la 7ème circonscription ne doivent pas pénaliser les candidats représentant la gauche tant pour la présidentielle que pour les législatives. Elles seront analysées après les élections en espérant que les acteurs de ces dérives en payent les conséquences politiques". Didier Pille confirmait: "on est derrière le candidat, et on respecte la décision de la fédération, il faut maintenant se rassembler". Même son de cloche de la section la Seyne-Saint-Mandrier avec Jean-Luc Bruno. Le représentant de Bandol n'avait pu venir, et personne n'a vu Patrick Martinenq.

Présentation du candidat Ladislas Polski

Médecin, il a intégré le parti fondé par Jean-Pierre Chevènement en 2002. Il y fut délégué national à la santé après le congrès de 2004, puis secrétaire national à la santé depuis 2006. Il est aussi président départemental du MRC dans les Alpes Maritimes depuis 2008 et président de l'union régionale PACA depuis 2010. Il a été élu conseiller régional sur la liste conduite par Michel Vauzelle en 2010.

Mireille Peirano, Marc Vuillemot et des représentants des différentes sections du PS étaient présents.