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Le 12. mars 2017 à 17h45

La Seyne Politique Le maire pousse un coup de gueule

C’est entouré des représentants de toutes les sensibilités de sa majorité municipale que Marc Vuillemot a souhaité faire une mise au point sur plusieurs dossiers et dénoncer des mauvais procès.

Un contexte politique agité


Il considère la Seyne comme « un rempart social » au sein de la future métropole et que malgré le contexte d’élection au niveau national, il souhaite sortir des débats partisans pour aborder des sujets locaux. "Tous les choix sont respectables pour les échéances nationales et méritent débats", il ajoute "qu’il ne veut pas dépolitiser mais débusquer les vrais enjeux". La gauche est en crise au niveau national et il ne faudrait pas que cela fragilise les actions à l’échelon local. En effet les attaques proviennent d'associations ou de personnes normalement plutôt proches de la gauche que des rangs de l'opposition, ce qui peut sembler paradoxal et selon le maire, contre-productif.

Le dossier de l’eau


C’était un engagement de tout faire pour tenter de remettre la gestion de l’eau dans la sphère communale. Cela n’a pas pu être réalisé malgré sa volonté et il a fallu se rendre à l’évidence en créant une SEMOP* (le détail dans notre article). Le maire estime qu’on fait un mauvais procès à la municipalité sur fond de visée politicienne et estime qu’il n’y a pas eu de recul ni renoncement. Il fait allusion notamment sans les nommer à l’Indecosa** qui l’attaque sur ce terrain.

Le logement


Concernant cette fois le logement, il estime encore une fois qu’on fait un procès injuste à la mairie qui sans états d’âme commanderait voire soutiendrait des expulsions. Il rappelle que lors du mandat précédent c’est lui-même qui avait pris un arrêté municipal anti-expulsion retoqué alors par le comité préfectoral. Il ajoute quelques chiffres de 2016, sur les 5000 logements sociaux gérés, il y a eu 405 procédures contentieuses, 32 ont bénéficié du Fonds de Solidarité pour le Logement, 121 sont entrées dans le dispositif de cohésion sociale, 33 dettes lourdes ont été soldées, il a été procédé à 14 expulsions et le reste a été réglé. Il rappelle avec vigueur que les expulsions ne concernent que des personnes de mauvaise foi ou des squatters et que ces derniers recours sont en faveur de tous les autres potentiels bénéficiaires de ces logements sociaux qui sont nombreux à attendre. "Il ne faut pas confondre solidarité et démagogie", considère t'il et il faut parfois expulser aussi des personnes morales comme une association.

Les fermetures d’écoles


Le maire explique que depuis 30 ans les préfabriqués devaient être remplacés par de nouvelles constructions d’écoles. Il remet en perspective la baisse de dotation de l’état drastique qui ne permet plus la mise en œuvre de ces chantiers. D’après lui les choix de la sectorisation se devaient d’être corrigés pour des raisons de démographie, d’injustices ou par choix politiques pour favoriser la mixité sociale. (voir notre article)

F.Hochart, le 12 mars 2017

* Société d'Economie Mixte à OPération unique
** INformations et DEfense des COnsommateurs SAlariés – CGT83

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Autres photos:

Claude Astore (PRG), Christian Barlo (PC), Eric Marro (hors parti), Denise Reverdito (EELV), Makki Boutekka (DVG) et Olivier Andrau (PS)
Claude Astore (PRG), Christian Barlo (PC), Eric Marro (hors parti), Denise Reverdito (EELV), Makki Boutekka (DVG) et Olivier Andrau (PS)