Le 9. juin 2017 à 20h43
La Seyne Société Dans les écoles, les personnels animateurs font grève.
Jeudi 8 juin, le service de la restauration des écoles de la Seyne-sur-mer n'était pas assuré.
Les grévistes se sont réunis devant l'Hôtel de ville.
Mercredi matin, les directeurs d'école de la commune ont reçu une lettre stipulant qu'un préavis de grève avait été déposé par le syndicat des communaux Force Ouvrière. Les personnels animateurs étant appelés à faire grève et la municipalité redoutant d'importantes perturbations et dysfonctionnements au niveau de l'encadrement des enfants durant le temps méridien a préféré fermer le service de restauration pour la journée du jeudi 8 juin.
Un courrier relatant les revendications des agents de la caisse des écoles qui assurent la mission d'accueil périscolaire ayant été adressé au maire de la commune en amont, ce dernier a convoqué en urgence l'adjointe en charge des affaires scolaires afin de convenir d'une réunion qui apporterait une sortie de crise rapide. Le 6 juin, une lettre était adressée en ce sens au Syndicat, elle faisait état d'un souhait de dialogue.
Jeudi, à 11h30, les animateurs étaient réunis sur le parvis de l'Hôtel de ville pour délibérer ensemble de la procédure à adopter pour les prochains jours. La lettre du maire a été distribuée au personnel et est passée de main en main. Anais, membre de la délégation qui s'est entretenue avec le maire de la ville dans la journée annonce : "Il y a des avancés. Nous avons été écoutés et une lettre nous a été remise. Mais les blocages concernant nos exigences sont trop importants. Le rapport de force ne doit pas s'arrêter là. Nous demandons la valorisation de nos contrats, nous demandons la possibilité de prendre nos congés, nous demandons une garantie écrite d'un plan de titularisation de tous les directeurs y compris les adjoints et du périscolaire. Nous demandons un droit à la formation pour nos agents et la possibilité de demander une mobilité". Les applaudissements viennent conclure le discours.
Durant quinze minutes, les animateurs se succèdent au micro et donnent leurs avis sur la situation : le maire de la commune a pris acte de leurs exigences rapidement, mais se dit dans l'incapacité d'agir puisque le nouveau Président de la République souhaite revenir à la semaine des 4 jours dès la rentrée prochaine. Le chamboulement ne laisse pas de place à d'autres études pour l'administration, la patience est demandée. Si dans les rangs certains se disent capables d'attendre, d'autres voix résonnent plus fort et parlent de "stagnation depuis des années". À main levé et à la majorité, la grève est reconduite.
Un courrier relatant les revendications des agents de la caisse des écoles qui assurent la mission d'accueil périscolaire ayant été adressé au maire de la commune en amont, ce dernier a convoqué en urgence l'adjointe en charge des affaires scolaires afin de convenir d'une réunion qui apporterait une sortie de crise rapide. Le 6 juin, une lettre était adressée en ce sens au Syndicat, elle faisait état d'un souhait de dialogue.
Un personnel réuni devant l'Hôtel de Ville.
Jeudi, à 11h30, les animateurs étaient réunis sur le parvis de l'Hôtel de ville pour délibérer ensemble de la procédure à adopter pour les prochains jours. La lettre du maire a été distribuée au personnel et est passée de main en main. Anais, membre de la délégation qui s'est entretenue avec le maire de la ville dans la journée annonce : "Il y a des avancés. Nous avons été écoutés et une lettre nous a été remise. Mais les blocages concernant nos exigences sont trop importants. Le rapport de force ne doit pas s'arrêter là. Nous demandons la valorisation de nos contrats, nous demandons la possibilité de prendre nos congés, nous demandons une garantie écrite d'un plan de titularisation de tous les directeurs y compris les adjoints et du périscolaire. Nous demandons un droit à la formation pour nos agents et la possibilité de demander une mobilité". Les applaudissements viennent conclure le discours.
La grève est reconduite.
Durant quinze minutes, les animateurs se succèdent au micro et donnent leurs avis sur la situation : le maire de la commune a pris acte de leurs exigences rapidement, mais se dit dans l'incapacité d'agir puisque le nouveau Président de la République souhaite revenir à la semaine des 4 jours dès la rentrée prochaine. Le chamboulement ne laisse pas de place à d'autres études pour l'administration, la patience est demandée. Si dans les rangs certains se disent capables d'attendre, d'autres voix résonnent plus fort et parlent de "stagnation depuis des années". À main levé et à la majorité, la grève est reconduite.
C.G, le 09 juin 2017
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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