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Le 18. juin 2009

  « La gestion centralisée de l’eau » est arrivée à Six-Fours

Comme nous le signifiait au téléphone Geneviève Briffaz, adjointe déléguée à l’Environnement, « depuis quelques années, la ville mène une politique de préservation de l’environnement et notamment de réduction de la consommation d’eau », et c’est ainsi qu’Hélène Rouquette, chef du service environnement, a proposé ce système de gestion centralisée à Geneviève Briffaz et Joseph Mulé, premier adjoint qui « permettra de réduire de 30% la consommation d’eau sur l’ensemble de la ville ».

Désormais, l'arrosage de l'avenue Charles de Gaulle se gère... des Playes

Désormais, l'arrosage de l'avenue Charles de Gaulle se gère... des Playes

Qu’est-ce que la gestion centralisée


L’entreprise proposant ce produit le présente « comme un système informatique qui permet la programmation, le contrôle et la gestion d’un système d’arrosage à partir d’un seul endroit ». Les deux agents gérants l’arrosage de la ville, Patrice Mut et Marc Nocera nous expliquaient plus en détail le fonctionnement, « nous avons un émetteur sur le modem GSM pour le PC et deux récepteurs pour chaque programmateurs, un, situé à la station de relevage de la régie des eaux (près du Rayon de Soleil), l’autre situé près du poste de secours de l’avenue Charles de Gaulle. Grâce à ce système, de l’ordinateur nous pouvons savoir s’il y a un sur débit, en cas de vandalisme ou de fuite, et s’il y a un souci, le programmateur s’arrête automatiquement », ainsi fini le gaspillage d’eau.

Ce système a été aussi adopté dans d’autres communes, et Patrice Mut nous confiait que « beaucoup de villes de la côte d’Azur, comme Saint Tropez s’étaient déjà équipées de ce système, dans la mesure où les terrains de golf sont nombreux ». Effectivement valait mieux que ces villes trouvent une solution, car pas sûr que nos nappes phréatiques « apprécient » qu’on utilise l’eau pour ce type de loisirs, sachant que nos réserves ne sont pas inépuisables, qu’un grand nombre de pays du tiers monde n’ont pas accès à l’eau potable, bref, on pourrait établir une longue liste d’incongruités de certaines activités pratiquées dans les « pays riches ».

Les avantages de la gestion centralisée


Patrice Mut nous expliquait par exemple « en 2008, la consommation d’eau pour les différents secteurs d’arrosage de l’avenue Charles de Gaulle correspondait à 7000m3, l’objectif est de réduire de 2000m3 pour l’année prochaine », Marc Nocera ajoutant « le but est d’avoir de beaux végétaux tout en limitant la consommation d’eau ». Hélène Rouquette nous disait que « les agents pourront limiter leurs déplacements et surtout avoir une gestion précise de la consommation d’eau », car ce système permettra de gérer l’apport d’eau par rapport au besoin journalier de la plante.

La différence avec le système actuel


La ville est équipée de « 200 programmateurs autonomes », qui fonctionnent avec des piles de 9 Volts, et ne disposent que de 4 voies. Une voie correspondant à un secteur d’arrosage. A chaque saison les agents doivent les reprogrammer (heure et débit d’arrosage), par contre s’il y a une fuite ou un problème quelconque les agents n’ont aucun moyen de s’en apercevoir, or avec la gestion centralisée, ils pourront tout gérer du PC et intervenir immédiatement en cas de surdébit. Les deux nouveaux programmateurs installés remplacent 15 « programmateurs autonomes », pour vous donner une idée ces programmateurs sont équipés d’environ 40 voies, permettant ainsi un large secteur d’arrosage. Par contre, car oui, il y a quand même un petit « mais », ces programmateurs doivent être rattachés à un compteur, dans la mesure où il ne s’agit plus de 9 volts mais de 220 volts, signifiant la nécessité d’avoir à proximité d’un secteur d’arrosage, un local équipé, les programmateurs solaires n’existant pas encore... Rectificatif, les programmateurs solaires existent et Patrice Mut nous a confié que son service avait failli opter pour ce choix.

L’avenir


Hélène Rouquette nous signifiait que « dans les prochains mois on devrait se doter de 2 stations météo » afin de savoir précisément comment adapter l’arrosage. Et bien évidemment, d’acheter chaque année 2 ou 3 programmateurs, afin qu’à terme la ville soit totalement équipée de cette gestion centralisée.

Traste, le 18 juin 2009

Autres photos:

Patrice Mut et Marc Nocera, responsables de l'arrosage Hélène Rouquette, chef du service environnement, Marc Nocera et Patrice Mut devant le PC gérant l'arrosage Les deux agents devant le programmateur L'émetteur situé dans un local de Six-Fours les Playes
Patrice Mut et Marc Nocera, responsables de l'arrosage