Rozeen Leboucher, née à Bandol, a consacré 10 ans de sa jeune vie à photographier l’énergie du monde. L’exposition de la Galerie Ravaisou de Bandol nous montre les fêtes traditionnelles de sociétés les plus reculées. Ainsi 19 pays d’Asie, d’Océanie, d’Amérique du sud et du Nord, d’Afrique et d’Europe sont représentés à travers une cinquantaine de fêtes coutumières.

Son but ? Montrer au public la richesse et l’énergie des peuples et alerter le monde quant à la perdition de ces coutumes. Le monde moderne aspire les jeunes gens, même dans les contrées les plus éloignées. Les anciennes générations ne veulent plus transmettre leurs traditions aux jeunes qui ne voient que par le modernisme occidental.

Rozeen Leboucher en a assez de montrer
la douleur, la guerre et la pauvreté

Elle a gagné ces dernières années cinq prix photographiques. Mais comme elle le fait remarquer : « les sujets de ces concours sont très souvent la pauvreté, les rituels funéraires, l’immigration, etc. Moi je veux montrer la gaité des peuples. J’ai tenté de mettre en valeur la richesse et la variété des cultures à travers leurs festivités ». Et elle y a réussi.

Ses photos rayonnent de joie, de couleurs et d’énergie. Pourtant ce ne sont pas les populations les plus riches qu’elle a rencontrées, au contraire. Ses sujets vivent le plus souvent dans des milieux arides, difficiles et pauvres. Par ces images, elle veut montrer « la magnificence des costumes, le travail du tissage, des broderies, des bijoux ou des peintures faciales et la gaité des manifestants dont l’allégresse traduit la fierté de reproduire ces rites ancestraux ».

L’exposition se déroule à Bandol jusqu’au 15 octobre.
Renseignements supplémentaires : www.rozeen-leboucher.com