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Où va-t-on dans cette campagne électorale des cantonales ? C’est la question que l’on est en droit de se poser quand on sait que, recvemment, des centaines de tracts diffamatoires ont été mis dans les boites aux lettres, principalement du Brusc, et ont été jetés sur la voie publique, notamment rue de la République. Ces tracts mettent en cause la moralité d’Erik Tamburi, conseiller municipal d’opposition et candidat du Nouveau centre.
Tracts anonymes qui nous conduisent dans le sordide d’une politique d’un autre temps. Une sorte de venin à l’encontre d’un candidat qui, depuis des années, a engagé un bras de fer avec la majorité municipale et qui, le 7 mars, sera au tribunal correctionnel de Toulon pour se porter partie civile dans le cadre de l’affaire de prise d’intérêts concernant la régie des eaux.
Naturellement Erik Tamburi a réagi. Pour lui « ces tracts sont destinés à me salir et sont diffamatoires ». Ils ne portent aucune signature et « j’ai décidé de demander une protection du procureur de la République et une protection accrue de la police municipale. »
Plusieurs concurrents d’Erik Tamburi, dans ces élections qui ont la particularité de se dérouler dans une ville qui est en même temps un canton, se sont indignés de cette forme de délation. D’autant plus que la dernière ligne du tract annonce qu’il y aura une suite… qui sera dans un tract sans doute distribué de nuit par des personnes qui feront... autant preuve de courage que lors de la première distribution.