Le 6. décembre 2012 à 19h18
Six Fours
Eco-échos
L’importateur de Streetstepper s’installe à Six-Fours
Natalie et Michel Occhipinti sont tous les deux de grands sportifs. Ils avaient créé le magasin OKI Bike, en 1998, avant de le revendre 10 ans plus tard. Cette même année 2008, alors qu’ils étaient partis en Allemagne à l’Eurobike, le plus grand salon du vélo d’Europe, ils ont rencontré Martin Buchberger, l’inventeur du Streetstepper. Entre eux, le courant est passé et notre couple de six-fournais, conquis par le produit, s’est dit «pourquoi pas l’importer et le distribuer en France?». C’était le début d’une nouvelle aventure, et leur magasin +de sport, a ouvert le 1er novembre dernier, avenue de la Mer à Six-Fours.
Derrière la vitrine où sont exposés quelques exemplaires du fameux Streetstepper, se cache l’importateur pour la France de cette fabuleuse machine.
Balade tranquille ou sorties sportives, il sait tout faire
Au premier abord, le Streetstepper ressemble à la fusion d’un vélo et d’un stepper d’appartement. Pour l’inventeur, le défi technique consistait à faire avancer un deux-roues par le mouvement alternatif de la marche à pied. Il a réussi et, non seulement l’engin est esthétique, mais il est, en plus, étonnant par ses possibilités.
Certains sportifs de haut niveau, comme Stéphane Mifsud ou Sébastien Chaigneau, l’ont testé et sont unanimes à affirmer que cet engin est le complément idéal de leur entraînement. Ses avantages sont multiples. La position droite debout est complètement naturelle, elle évite le mal au dos et le mal au cou. Le centre de gravité étant très bas, la prise en main et la maniabilité sont faciles et enfin, par sa conception, le Streetstepper peut être utilisé aussi bien en tenue de ville qu’en tenue de sport. Un médecin du sport six-fournais bien connu, le docteur Guy Marguerite, affirmait ainsi « le Streetstepper apporte des bienfaits certains sur le plan musculaire et cardio-vasculaire. C’est un un bon complément pour l'entrainement du traileur qui lui permet de faire des séances plus courtes mais toutes aussi intenses ».
Plusieurs modèles et bientôt un tout terrain
Dans la gamme, il y a à l’heure actuelle trois modèles. Le plus simple, le modèle Easy n’a pas de vitesse. Il est facile à manier et à utiliser en ville, dans la circulation comme à la campagne. Le second, le Sport, est plus technique. Grâce à ses trois vitesses il est utilisable partout et, à titre de test, il a été essayé sur la montée du Mont Ventoux, bien connu des amateurs de la petite reine. Pour la petite histoire, cette montée s’est effectuée en 1h35, ce qui est loin d’être ridicule. Dernier modèle de la gamme, le BoddyBuddy est chic et design. C’est le modèle luxe et il soigne son esthétique. Des accessoires existent aussi, c’est à le souligner, comme cet entraîneur, un socle sur lequel on fixe l’arrière du Streetstepper. Il permet de continuer à l’utiliser en intérieur, comme un appareil de fitness traditionnel.
Au niveau des innovations, Streetstepper ne compte pas s’arrêter là. Un modèle tout terrain est prévu pour 2013. Il a été testé au dernier Roc d’Azur et ses performances sont réellement très prometteuses.
Alors, est-ce un vélo, un appareil de fitness? Les deux dirions-nous. Il est à parier que l’on verra de plus en plus de ces curieux engins parcourir nos rues prochainement, comme ils l’ont fait l’été dernier, alors qu’ils étaient en location et démonstration plage de Bonnegrâce.
HP, le 06 décembre 2012