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Et il est toujours heureux d'accueillir les nouveaux arrivants, mettant un point d'honneur à ce qu'ils se sentent tout de suite à l'aise dans leur nouvelle vie, dans leur nouvelle ville.
C'est ainsi que ce samedi, cinq cents invitations avaient été lancées, non pas qu'il y ait cinq cents nouveaux venus mais il est difficile de faire la part de ceux qui viennent de l'extérieur et de ceux qui ont tout simplement changé de rue ou de quartier. C'est donc sur une liste fournie par la Poste, que sont envoyées ces invitations.

M le Maire : Cultiver le "vivre ensemble"

En fait, plus de cent cinquante personnes étaient accueillies par Patricia Aubert, premier adjoint, leur remettant un dossier sur "tout ce qu'ils devaient savoir sur Sanary".
Et c'est le maire qui prit la parole pour leur souhaiter la bienvenue, entouré d'une grande partie du Conseil Municipal mais aussi du Père José, curé de l'Eglise St Nazaire, d'Ottilie Bonnema, Pasteur et du Lieutenant des pompiers Antonmarchi.
"Si vous êtes venu de votre plein gré - devait-il dire - vous avez eu raison car vous êtes dans une ville où il fait bon vivre.
Ici, nous aimons cultiver "le vivre ensemble", toutes communautés et obédiences confondues. Nous avons tous beaucoup de choses en commun, des différences aussi, que nous sommes là pour partager.
A part quelques exceptions, 98% des Sanaryens ont envie de vivre normalement et le mieux possible. Nous avons la chance d'avoir un curé et un pasteur (même si j'en veux à cette dernière de nous quitter !) qui s'entendent bien, dans un respect mutuel qui fait plaisir à voir et je les remercie de cette attention qu'ils nous portent. Ils ont un rôle important dans notre cité."

Le Père José : "Je ne suis pas Dieu"

Le père José intervient alors en précisant que s'il y a une ville ou l'oeucumenisme et flagrant c'est bien Sanary :
"Je viens du Chili, je suis entouré de prêtres français, espagnols, péruviens et nous avons une communauté de quatre religieuses venant de Pologne ! Tout cela contribue à notre dimension spirituelle et humaine, au service de tous les Sanaryens. Nous voulons aller au-delà de notre église, être là pour tout le monde. Un jour, un Sanaryen ma' dit : "Je ne crois pas en Dieu". Je lui ai répondu : "Je ne suis pas Dieu !"
Nous sommes disponibles pour tous, notre porte est ouverte tous les jours de 7h30 à 19h30".

Le pasteur Bonnema : "Sanary, une ville attachante"

Le pasteur Bonnema, qui est, précisons-le, une femme, devait préciser que l'important était de se parler, de se rencontrer :
"Pour cela, il y a tous les jeudis table ouverte à tous et le premier mercredi du mois, à la Chocolaterie, nous tenons un café biblique où nous abordons tous les thèmes de la vie. Durant le mois de septembre, tous les mercredis soir, nous proposons des concert de jazz ou classiques.
C'est vrai, je vais partir et vous le verrez, Sanary est une ville attachante. J'y laisserai un bout de mon cœur... mais j'y reviendrai !"

Lieutenant Antonmarchi : "On est là pour vous"

Le Lieutenant Antonmarchi précisait qu'il étaient 80 agents dont 70 bénévoles et qu'il était heureux de travailler dans cette ville.
"Nous sommes à votre service et vous pouvez venir nous voir quand vous voulez, nous serons toujours à vote disposition pour un renseignement ou un problème de sécurité. Vous verrez que vous ne regretterez pas de vous installer dans notre paradis"
"Et celui-ci - précise le maire avec son humour habituel - vous êtes sûr d'y être !"

Patricia Aubert : Sanary, mode d'emploi

Patricia Aubert a alors présenté sa ville, à laquelle elle se voue depuis l'arrivée de Ferdinand Bernhard, c'est à dire 25 ans !
Elle a fait la présentation de la mairie et des nombreux élus présents, adjoints et conseillers municipaux, les divers services, les permanences, les délégations, précisant qu'à Sanary l'accueil était primordial et qu'il y aurait toujours quelqu'un pour être à l'écoute de chacun.
D'ailleurs, le dossier qui a été offert à chacun est on ne peut plus complet pour toutes les démarches à faire, les permanences, les informations tout azimut, les lieux de vie, de culture, le guide des restaurants et des hébergements, des listes des différents corps de métiers, les différentes écoles et bien évidemment, le côté touristique n'a pas été oublié.
Cette rencontre devait se terminer par un apéritif convivial qui permettait déjà aux gens de faire connaissance, prémices d'une nouvelle vie quelquefois difficile de premier abord.
Nul doute que, très vite, ils trouveront leur place dans ce paradis ensoleillé.